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La performeuse Deborah de Robertis mise en examen pour vol et dégradation de « L’Origine du Monde »


L’œuvre « L’Origine du Monde » de Gustave Courbet a été vandalisée le 6 mai dernier. (Photo DR)

La franco-luxembourgeoise de 40 ans a été mise en examen pour vol et dégradation en réunion. Cinq œuvres, dont le tableau « L’Origine du monde » de Gustave Courbet, ont été taguées le 6 mai dernier, au Centre Pompidou-Metz.

La performeuse franco-luxembourgeoise Deborah de Robertis a été mise en examen pour vol, dégradations volontaires de biens culturels exposés dans un musée et détérioration volontaire de biens culturels qui relèvent du domaine public le 29 mai dernier, confirme le procureur de Metz, Yves Badorc, à nos confrères du Républicain Lorrain. Le 6 mai dernier, deux complices de l’artiste taguaient cinq œuvres du slogan « #metoo » au Centre Pompidou-Metz, dont L’Origine du Monde – protégée par une vitre. Ces deux femmes, âgées de 38 et 29 ans, ont été placées en garde à vue dans la foulée de leur interpellation sur les lieux et mises en examen.

Une broderie subtilisée

Deborah de Robertis a quant à elle subtilisé une broderie d’Annette Messager, portant l’inscription « Je pense donc je suce ». Sur ses réseaux sociaux, l’artiste affirmait s’être « réapproprié l’œuvre » appartenant au commissaire de l’exposition et ne souhaitait pas la restituer. Une information judiciaire a été ouverte et Deborah de Robertis, troisième personne recherchée, a également été placée sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction en charge de l’affaire.

La franco-luxembourgeoise a  l’interdiction de paraître dans un lieu d’exposition de biens culturels, l’interdiction de paraître en Moselle, mais aussi d’entrer en contact avec les deux autres personnes mises en examen.