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La modernisation de la ligne Bruxelles-Luxembourg se poursuit


Le ministre François Bausch a assisté à une étape importante dans la modernisation de la voie ferrée entre Bruxelles et Luxembourg.  (Photo : mmtp)

Vendredi, le vice-Premier ministre, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch, a participé en présence de son homologue fédéral belge, Georges Gilkinet, à l’inauguration de la nouvelle sous-station «25 kV» de Heinsch à Arlon.

Dans le cadre du chantier de la modernisation de l’axe 3 «Bruxelles – Luxembourg», l’un des chantiers les plus ambitieux en cours sur le réseau belge, un tronçon de cet axe et plus précisément, le tronçon de la ligne 162 «Namur-Arlon/frontière» située entre Hatrival et la frontière luxembourgeoise passera de 3 kV continu à 25 kV alternatif.

La ligne «Bruxelles-Luxembourg» est composée du côté luxembourgeois par la ligne 50 de Luxembourg à Kleinbettingen, une ligne d’une longueur de 18 km et par l’axe 3 ferroviaire belge qui s’étend de la bifurcation de Louvain-la-Neuve jusqu’à Arlon, soit sur une distance de 175 km. Le basculement vers un système d’alimentation en 25 000 volts alternatif sur un tronçon de 66 km de la ligne «Bruxelles – Namur – Luxembourg» permettra une plus grande flexibilité au niveau de la circulation des trains et l’utilisation de trains plus lourds, et cela, à une vitesse plus élevée. L’ensemble des travaux entrepris et lancés par les équipes d’Infrabel et de sa filiale TUC RAIL en 2010, ont également pour objectif de réduire le temps de trajet entre Bruxelles et Luxembourg de plus de 20 minutes.

Une mobilité tournée vers le multimodal et l’interopérabilité

Pour rappel, le Luxembourg est depuis 2018 un réseau entièrement électrifié en 25 kV alternatif à la suite de l’installation d’une caténaire de 25 kV AC sur la dernière ligne qui avait encore une alimentation en 3 kV continu, à savoir la ligne Luxembourg – Kleinbettingen/frontière. Selon François Bausch, il est d’une importance majeure de continuer à investir dans le chemin de fer pour que la mobilité de demain soit multimodale et pour l’interopérabilité au-delà des frontières. Pour le ministre, la réalisation d’aujourd’hui de ces travaux représente une étape primordiale dans la modernisation de l’axe «Bruxelles-Luxembourg». Le budget total de ces travaux de réélectrification, côté Belgique, s’élève à un montant d’environ 150 millions d’euros, dont une trentaine de millions provenant de fonds européens.