Une pollution du cours d’eau de la Moselle a été détectée le 20 février dernier à Remich. Après enquête, l’Administration de la gestion de l’eau a expliqué que ces irisations provenaient de la centrale nucléaire de Cattenom.
Une pollution par des hydrocarbures du cours d’eau « Moselle » a été détectée en date du 20 février dernier, explique, ce lundi après-midi, le ministère de l’Environnement en réponse à une question parlementaire.
Le matin du 20 février, la police grand-ducale, accompagnée du groupe d’intervention pollutions de l’AGE, se sont rendus à Remich et ont constaté des irisations sur le cours d’eau, liées à une pollution par des hydrocarbures.
En cherchant la source de la pollution, l’agent sur place a constaté, avec les agents de la police grand-ducale et les autorités allemandes (Wasserschutzpolizei, Freiwillige Feuerwehr) que la pollution provenait du territoire français et que les autorités françaises étaient déjà informées.
Une quantité faible
Le lendemain, l’AGE a reçu l’information que l’origine des irisations constatées se situait «en amont de l’écluse de Koenigsmacker, au niveau de la station de rejet des eaux d’exploitation non radioactives de la centrale nucléaire de Cattenom» et qu’il s’agissait d’installations situées «hors zone nucléaire».
Pour limiter les dégâts environnementaux, les autorités françaises ont mis en place un barrage flottant entre la station de rejet de la centrale et l’écluse de Koenigsmacker. En complément, des absorbants d’hydrocarbures ont été utilisés et des actions de pompage étaient en place.
Dans les jours qui ont suivi, aucune pollution de la Moselle n’a pu être constatée au Luxembourg, précise le ministère de l’Environnement. Pour l’heure, «aucune conclusion ne peut être tirée en ce qui concerne les dommages environnementaux», mais la «quantité d’hydrocarbures déversée et indiquée par le pollueur et le débit élevé du cours d’eau au moment de la pollution, laissent supposer que l’impact sur la faune et la flore sera faible».
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Même effet si un cinglé déverse la vidange de son moteur dans la Moselle. Mais là, personne n’en parlerait!