Les clients du cinéma thionvillois ont retrouvé mercredi les salles débarrassées de leurs punaises de lit. Mais l’image du site en a pris un coup.
«Il est difficile de quantifier la perte d’exploitation due à l’infestation de punaises de lit dont nous avons été victimes», assure pour l’heure Philippe Halhoute, responsable opérations France de Kinepolis.
Ce qui est certain, en revanche, c’est que depuis quelques semaines, nombre de clients fidèles ont déserté le complexe cinématographique pour gagner notamment le site de Saint-Julien-lès-Metz. Celui-ci aurait vu sa fréquentation bondir de 10 points de parts de marché durant la période où son homologue thionvillois subissait une cure de traitement. Sur quelques rangées de fauteuils d’abord, puis dans l’enceinte de deux salles, avant que la direction ne prenne la décision de fermer complètement le complexe. «Une mesure de précaution, motivée en partie par les attentes de nos clients, qui voulaient une réaction plus forte de notre part», souligne le responsable.
Ce mauvais film, Kinepolis s’en serait bien passé, autant pour son image de marque que pour ses finances (40 000 euros de traitement à ce jour). Alors aujourd’hui, «il s’agit pour nous d’évaluer les protocoles à mettre en œuvre à l’avenir. On ne peut pas prévenir le phénomène, car il s’agit d’un facteur exogène. En revanche, nous allons passer par plus de détections et par un traitement dit curatif-préventif. Autant qu’il sera nécessaire.»
En tout cas, ici comme dans tout lieu qui accueille du public, le danger d’entrevoir les insectes dans le moelleux d’un fauteuil ou d’un lit n’est jamais écarté.
Emmanuel Correia (Le Républicain Lorrain)
Jamais vu ça nulle part. Exogène peut-être mais endogène aussi ! L’entretien est-il quotidien ?