Vous êtes en dédicace à Fameck mercredi, avant le Stade de France samedi. Quel crochet par la Lorraine !
Julie Piétri : « Le Stade de France, on ne le fait qu’une fois dans sa vie… Je serai sur scène avec Gilbert Montagné, Lio, le formidable Jimmy Somerville et bien d’autres encore. On va s’amuser, vraiment ! Les Lorrains qui m’auront rencontrée à Fameck pourront me revoir à l’écran : le concert est diffusé en direct sur TF1 (20 h 55). »
Qu’est-ce qui plaît tant, dans les années 80 ?
« La diversité de la musique. En tout cas, c’est ce que je ressentais à l’époque : une grande liberté de ton. On ne rangeait pas les artistes dans des cases, on ne nous disait pas : « Fais ça parce que ça marche ». Moi je suis passé du slow Amoureux fous (1983, avec Herbert Léonard) à un tube disco comme Ève lève-toi (1986). Les artistes chantaient ce qu’ils voulaient chanter, les radios FM ne standardisaient pas tout… Je trouve qu’on s’ennuie aujourd’hui. »
Ève lève-toi s’est vendu à 1,8 million d’exemplaires. Un tube pareil, c’est un piège médiatique aussi ?
« Je suis très fière d ’Ève lève-toi , car c’est une chanson féministe, engagée, et un tube fait pour danser. C’était ça aussi les années 80, mêler nos revendications à la fête ! Après, ce tube a littéralement « bouffé » le reste de ma carrière, alors que j’ai eu cinq disques d’or… »
Le coffret De Julie à Julie Pietri , qui vient de sortir et qui retrace trente ans de carrière, redonne sa juste valeur à votre musique ?
« C’est l’objectif, oui. 2CD, un DVD, des tubes comme Magdalena, Et c’est comme si, Nuit sans issue … avec un live au Bataclan, dans lequel je reprends mes titres-phares sur un air plus jazzy. Je prépare également un nouvel album pour 2016, dont le single L’amour est en vie , présent dans le coffret, annonce la couleur. Bref : j’ai toujours aimé chanter, j’ai toujours aimé le public et en ce moment, je me sens revivre ! »
En dédicace au Leclerc Fameck ce mercredi 6 mai de 17h à 19h.