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Jeunes tués à Briey : une première piste pour expliquer le drame


(Photo : RL)

Marion Scheibling, 26 ans, et Yann Pourchot, 23 ans, n’ont pas survécu à leurs blessures. Mercredi, vers 16 h 45, ces jeunes parents de deux enfants âgés de 2 mois et 19 mois, originaires d’Algrange et installés depuis avril dernier rue Gabriel-Péri à Homécourt, ont été victimes d’un dramatique accident de la route.

Résultats des analyses en attente

L’enquête confiée aux policiers du commissariat de Briey-Jœuf devra déterminer les causes de ce drame de la route survenu sur la RD 906, sur le ban communal d’Avril, près de Briey. Selon les premiers témoins, il semblerait qu’au sortir d’une légère courbe à droite, dans le sens Trieux-Briey, la petite Renault Twingo conduite par le jeune père de famille se serait mise à zigzaguer avant de percuter de plein fouet la Fiat arrivant en sens inverse et conduite par un Audunois de 31 ans. Souffrant de blessures légères, ce dernier a été transporté au centre hospitalier Maillot de Briey.

Ce jeudi matin, le procureur de la République de Briey, Yves Le Clair, a confirmé que la voiture des deux victimes a quitté sa voie de circulation avant la collision : « Il faudra encore attendre quelques jours pour connaître les résultats des prélèvements sanguins ».

Les enfants étaient avec les grands-parents

« Je revenais de Jarny pour rejoindre Algrange. Quand j’ai vu tous ces gyrophares, à la hauteur d’Avril, je me doutais bien que c’était grave, mais je ne me suis pas rendu compte de l’ampleur du désastre. Ce n’est que lorsque les policiers m’ont appelé, sachant que la famille était d’Algrange, que j’ai compris qu’il s’agissait d’un couple qui vivait dans ma commune… », témoigne le maire d’Algrange, Patrick Peron.

A Homécourt, où le jeune couple avait emménagé au printemps dernier, le maire Jean-Pierre Minella confirme que, dès l’annonce du drame, les services sociaux municipaux et l’association Ville-Plurielle ont rencontré les grands-parents maternels, qui avaient la garde des petits en ce tragique mercredi après-midi : « Pour nous, il s’agit de prendre en compte leurs besoins les plus immédiats et parer au plus pressé pour leur venir en aide et les soutenir dans l’épreuve ».

M.-O. C. (Républicain Lorrain)