Huit militants et un salarié de Greenpeace ont été condamnés en appel mercredi à Metz, à la suite d’une intrusion dans la centrale nucléaire de Cattenom en 2017. Mais la cour allège les peines prononcées en première instance.
La cour d’appel de Metz a rendu son jugement mercredi. Elle condamne huit activistes, âgés de 29 à 60 ans, et un salarié de Greenpeace suite à une intrusion sur une zone sensible de la centrale de Cattenom le 12 octobre 2017 au petit matin. Toutefois, les peines sont moins lourdes qu’en première instance : ils sont condamnés à des jours-amendes.
L’organisation non gouvernementale Greenpeace a été condamnée à 25 000 euros d’amende, soit 5 000 euros de plus qu’en première instance. Par ailleurs, de lourdes amendes solidaires sont prononcées sur le volet civil.
L’avocat de Greenpeace avait plaidé la relaxe au nom de l’état de nécessité. Le but de l’ONG était « d’illustrer les failles de sécurité dans les centrales nucléaires ».
RL
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C’est pour compenser la justice japonaise?