Le département de la Moselle est en vigilance orange « crues » depuis mardi soir. Plusieurs cours d’eau, même ceux classés en jaune, sont sortis de leur lit depuis la soirée du 2 janvier. Il y a d’ailleurs une vigilance accrue en Moselle-Est, en plus du sillon Metz-Thionville.
Le département de la Moselle est en vigilance orange « crues » depuis mardi soir. En raison notamment de sa rivière Orne. Mais ce sont bien plusieurs cours d’eau, même ceux classés en jaune, qui sont sortis de leur lit depuis la soirée du 2 janvier. C’est le cas notamment de la Sarre. Il y a d’ailleurs une vigilance accrue en Moselle-Est, en plus du sillon Metz-Thionville qui a bien été touché comme annoncé et redouté.
« Depuis 18 h mardi, les sapeurs-pompiers mosellans ont reçu 362 appels pour des caves inondées, des routes barrées ou des arbres tombés sur la chaussée. Ils ont effectué 132 interventions », résumait Adélie Pommier , la directrice de cabinet du préfet, au moment de faire le bilan (provisoire) mi-matinée.
Heureusement, la montée des eaux n’a pas fait de victimes. « La seule intervention dimensionnante, poursuit la directrice de cabinet, c’est le sauvetage de trois personnes bloquées dans deux véhicules sur un pont à Gavisse (secteur Cattenom, N.D.L.R.). L’eau était arrivée jusqu’aux deux extrémités du pont et ces usagers de la route ne pouvaient plus faire demi-tour. »
Limiter les déplacements
« Au niveau des conditions de circulation, aucune grande départementale n’a été fermée. Ce sont davantage des petits tronçons par endroits qui ont été coupés. Comme la D1 entre Manom et Garche », précise encore Adélie Pommier. Laquelle conseille aux usagers de « limiter leurs déplacements ».
Et pour celles et ceux contraints de prendre la route, il ne faut pas tenter le diable. Si la chaussée est inondée, on ne doit pas essayer de passer. « Il faut respecter la signalétique et suivre les panneaux de déviation », insiste la collaboratrice du préfet.
Les habitants situés près d’un cours d’eau ou « dans un point bas » ont une marge de manœuvre forcément plus limitée face à la colère des rivières. Mais la représentante de l’État insiste sur le fait de ne pas prendre de risques. « Et pour les personnes âgées ou à mobilité réduite, leurs proches doivent s’assurer de pouvoir les recueillir chez eux. » Adélie Pommier ponctue : « Au final, qu’une alerte soit orange ou jaune, il faut toujours rester vigilant quand on vit près d’un cours d’eau. » On précisera tout de même que la vigilance orange court jusqu’au 4 janvier, minuit, concernant la Moselle.