Ce jeudi 19 août, la centrale nucléaire de Cattenom a signalé à l’autorité de sûreté nucléaire un incident de niveau 1 sur l’échelle INES. Le 14 août dernier, un intervenant du site a été exposé à une particule radioactive « sans que cela ait de conséquences sur sa santé ».
Ce jeudi, le CNPE (centre nucléaire de production d’électricité) de Cattenom a adressé à l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) une déclaration d’incident significatif de radioprotection de niveau 1 sur l’échelle INES (qui en compte 7 et qui permet de mesurer la gravité desdits incidents.
Le niveau 1 indiquant une « anomalie sans conséquence sur la sûreté, la sécurité ou l’environnement »).
Le rapport de l’@ASN sur l’état de la #sûreté nucléaire et de la #radioprotection en France en 2020 vient de paraitre ! Découvrez-le >> https://t.co/PbDszr0XVF pic.twitter.com/izmmoe70fB
— Autorité de sûreté nucléaire (ASN) (@ASN) May 27, 2021
En cause, la sonnerie d’un portique de contrôle radiologique de sortie lors du passage d’un intervenant. L’homme, chargé de la découpe d’un tuyau dans un local situé en zone nucléaire de l’unité de production n° 3, a dès lors immédiatement été pris en charge par les médecins.
Au cours des tests, il a été déterminé qu’une particule radioactive se trouvait posée sur sa barbe. La particule retirée, les analyses effectuées indiquent que l’incident ne présente pas de conséquences pour la santé du salarié et ne nécessite pas de suivi médical.
Le quart de la dose annuelle maxi
S’il est estimé que la particule aurait pu se déposer sur le salarié au moment du retrait de l’équipement de surprotection les services de la centrale considèrent « de manière conservative » que cela a été le cas dès l’entrée du salarié en zone nucléaire.
Ainsi, il est estimé que la dose qu’aurait pu recevoir l’intervenant serait proche du quart de la limite annuelle réglementaire d’exposition (celle-ci étant fixée, pour les intervenants et pour 12 mois consécutifs, à 20 mSv pour le corps entier et à 500 mSv pour une surface de 1 cm² de la peau).
Afin d’identifier l’origine de la contamination, des contrôles radiologiques ont été effectués dans les locaux où s’est rendu le salarié. Aucune anomalie n’a été relevée.
Le 28 juillet dernier, un incident de niveau 1 avait déjà été déclaré à l’ASN suite à un défaut a été constaté sur l’un des ventilateurs d’un des circuits de ventilation de la tranche 2 le 21 juillet.
C’était un afghan!