En mai 2022, un Homécourtois de 44 ans a été pris en charge par les forces de l’ordre après avoir abusé d’alcool. L’individu a fait une fixation sur une policière mobilisée, au point de lui toucher le sexe lors de son passage en salle de fouille. Pour couronner le tout, le prévenu ne s’est pas présenté devant le tribunal valdobrotin.
Effarée, Me Coralie Sutter s’approche de la barre du tribunal judiciaire de Val de Briey. « Menaces, outrages, violences, depuis le temps que je défends les intérêts des policiers, je pensais avoir tout vu, tout entendu, mais là… », s’indigne l’avocate. « Si Monsieur est capable de ça au sein même d’un commissariat, qu’est-il capable de faire à l’extérieur ? »
En état d’ivresse manifeste
Le « ça » désigne une masturbation devant les caméras de vidéosurveillance d’une cellule et surtout une main volontairement posée sur le sexe d’une policière dans le local de fouille du commissariat de Val de Briey.
L’affaire débute de façon tristement banale le 1er mai 2022, à 3h55. Les forces de l’ordre sont appelées pour un individu en état d’ivresse manifeste, qui perturbe le voisinage.