Le président de la Région Grand Est, Franck Leroy, sera de passage la semaine prochaine à Hettange-Grande, où il se rendra compte des chantiers entrepris par la commune et l’intercommunalité, en termes de mobilité à destination des frontaliers. Il fera aussi le point sur les travaux qui se finissent en gare.
Le petit oral est prévu la semaine prochaine. Et le sujet du jour est ô combien concernant, la galère des travailleurs frontaliers. Ce jour-là, il va être question, pour le maire de Hettange-Grande, d’accueillir le président de la Région Grand Est, Franck Leroy, et de lui présenter ses ambitions et celles de l’intercommunalité en matière de mobilité. « Un énorme enjeu, aussi bien sur le rail que sur la route », sait le premier magistrat, Roland Balcerzak. Effectivement, il est clair que la région Lorraine et a fortiori le Nord-Moselle pâtissent historiquement d’un niveau d’infrastructures dépassé ou insuffisant tant pour la voiture (A31 étouffée par le trafic) que le train (un faible cadencement et pas de gare d’interconnexion), sans compter l’avion, mais cela est un autre sujet.
« En tant que maire et vice-président à la communauté de communes en charge de la mobilité, je multiplie les initiatives pour apporter des réponses à une population excédée par les difficultés de transport au quotidien, tout comme je le fais en direction des communes qui subissent les contraintes des flux », va défendre le maire.
Deux atouts à avancer
Au programme de cette demi-journée marathon, pour commencer, la présentation des travaux en gare de Hettange. Un chantier d’agrandissement des voies – s’élevant à 1,4 M€ – financé par la Région justement, l’État et le Luxembourg, mais aussi de mise en conformité PMR (Personnes à mobilité réduite) – une facture de 6, 65 M€ réglée par les fonds Feder. Les travaux devraient s’achever fin avril. « Le président Paquet et moi-même attendons des annonces de la part de Franck Leroy et des perspectives [davantage de cadencements NDLR] », anticipe le maire, lequel défendra son « rôle de partenaire impliqué et volontaire sur la question de la mobilité ».
Pour appuyer son propos, l’élu peut compter sur deux atouts qu’il sortira le jour J. D’abord, le projet de voies dédiées aux bus frontaliers porté par l’intercommunalité (20 millions d’euros à débourser) et le Département de la Moselle. Mais aussi le projet d’un pôle d’échange multimodal à la halte ferroviaire de Hettange (comprenant la création d’une voie de désengorgement et l’extension de l’offre de parking). Un autre sujet à l’étude, pour lequel, là aussi, la recherche de financeurs est incontournable. La Région… notamment.