L’OGBL a remis un chèque symbolique à son homologue français de la CGT. Une somme de 10 000 euros destinée à la caisse de solidarité mise en place pour soutenir les grévistes.
C’est au cours d’une conférence de presse commune organisée à Metz par la CGT (Confédération générale du travail) et l’OGBL jeudi que ce geste généreux a été effectué, comme le rapporte Le Républicain lorrain.
L’OGBL justifie ce don par le fait qu’il compte dans ses rangs des milliers de travailleurs frontaliers français. «C’est notre devoir de défendre leurs droits au Luxembourg, mais aussi dans leur lieu de résidence», affirme Michelle Cloos, du bureau exécutif de l’OGBL, citée par nos confrères lorrains.
Elle ajoute que la «détérioration du système des retraites en France» représente «un risque» pour celles du Grand-Duché. «Certains veulent déjà lancer le débat et remettre en cause les droits acquis.» C’est le cas par exemple de la Chambre de commerce, qui alerte sur un système de pension qui n’est «pas viable sur le long terme» et qui appelle le prochain gouvernement à prendre des «décisions courageuses».
Selon Boris Plazzi, secrétaire confédéral de la CGT cité dans l’article du Républicain lorrain, l’argent donné par l’OGBL «va être utile aux travailleurs» : «Un salarié français qui a fait toutes les journées de grève depuis le mois de janvier a perdu au minimum plus de mille euros sur son salaire.»