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Grève des trains : les frontaliers ont pu s’organiser à Metz


La gare de Metz sonnait creux, ce jeudi matin : les deux seuls trains frontaliers sont bien partis à l'heure, dans un calme inhabituel avec la grève (Photo : HG)

On avait parlé d’un jeudi noir sur les transports du côté français, et par ricochet, sur les trains frontaliers. À la gare de Metz, ce jeudi matin tôt, le chaos n’a pourtant pas eu lieu. Les craintes s’expriment en revanche sur le retour.

Deux trains vers Luxembourg contre au moins une quinzaine d’habitude le matin. On aurait pu s’attendre à des scènes de cohue, il n’en n’a rien été. Le dernier train proposé, départ 7h16, n’était rempli qu’à moitié. Les usagers qui avaient «tenté le coup» ont pu rejoindre les rames calmement, loin de l’ambiance parfois électrique à quai : avec plus de 12 000 voyageurs par jour, la ligne Nancy-Metz-Luxembourg est devenue difficile à gérer. Les retards sont légions -y compris à cause du nœud ferroviaire de Bettembourg vétuste, et les rames peuvent être remplies à «130% en heure de pointe», nous indiquait en septembre un membre de la SNCF.

Rien de tout cela ce jeudi matin. L’immense gare de Metz sonnait creux comme un dimanche.

Les frontaliers rencontrés sur le quai ont expliqué que l’information été claire dès le début de la semaine, et que chacun avait pu s’organiser, notamment pour du covoiturage ou un jour de congé. Des craintes étaient exprimées pour les trains du retour, en revanche, qui doivent supporter le nombre de passagers luxembourgeois en plus des frontaliers.

Hubert Gamelon