Un réseau de cambrioleurs originaires de Roumanie, suspectés de 25 vols commis dans l’Est de la France pour un butin évalué à plus d’un million d’euros, a été démantelé au terme d’une enquête d’un an, a indiqué lundi la gendarmerie de Besançon.
Neuf ressortissants roumains suspectés d’avoir commis 25 cambriolages dans des galeries marchandes de Rhône-Alpes, de Bourgogne-Franche-Comté, de Lorraine et du Centre, ont été interpellés mardi en Roumanie, où ils ont été placés sous écrou dans l’attente de leur transfert en France. Ils seront extradés « d’ici un mois » pour être interrogés par le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Besançon, a précisé Pascal Péresse, commandant de la section de recherches de la ville.
Ils sont soupçonnés d’avoir dévalisé des boutiques de bijoux, de lunettes, de parfum et de vêtements de marques pour un butin évalué à un million d’euros en pénétrant dans les magasins et les centres commerciaux « au moyen de disqueuses et de masses ». Selon Pascal Péresse, les suspects faisaient partie d’équipes qui se « rendent en France dans le seul but de voler un maximum d’objets facilement revendables au marché noir ».
Des filières de recel à l’étranger
L’opération, menée conjointement avec les autorités judiciaires et policières du pays, a mobilisé plus de 100 policiers roumains. Les suspects ont tous fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Lors des perquisitions en Roumanie, les enquêteurs ont retrouvé 20 000 euros en cash, ainsi que des objets dérobés en France (vêtements, bijoux, lunettes). Plusieurs filières de recel ont également été identifiées, « notamment en banlieue lyonnaise et à l’étranger ».
Trois individus avaient déjà été mis en examen dans cette affaire, dont deux placés en détention provisoire, lors d’opérations menées dans la région de Lyon et près de Nancy cette année. L’enquête a débuté le 7 août 2016 avec le cambriolage de la bijouterie Maty, dans la zone commerciale d’École Valentin, près de Besançon qui a été ciblée à trois reprises, selon les gendarmes. Ces interpellations sont le résultat d’un an d’enquête, menées par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Besançon et de l’office central de lutte contre la délinquance itinérante de Nancy.
Le Quotidien/AFP
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