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Grand Est/régionales : pas de fusion ni à droite ni à gauche


"L'Appel inédit" d'Aurélie Filipetti se dit pourtant toujours "prêt à joindre (ses) forces pour continuer à défendre les idées de la justice sociale et de la transition écologique". (photo AFP)

Les divisions du premier tour des régionales dans le Grand Est perdureront au second, la liste écologiste d’Éliane Romani ayant annoncé lundi qu’elle ne fusionnerait pas avec celle d’Aurélie Filipetti (ex-PS), tandis qu’à droite, deux listes se maintiennent également.

« Nous avons tendu la main aux personnes pouvant se reconnaître dans un projet partagé, avec l’espoir de réunir nos forces et bâtir un avenir commun. Nous regrettons que cet espoir se soit heurté à une conception différente de la vie politique et du respect du travail collectif », a déclaré dans un communiqué Éliane Romani, dont la liste est arrivée en troisième position, derrière celles de LR et du RN, avec 14,6% des voix.

Au soir même de ce scrutin marqué par une abstention de plus de 70% dans le Grand Est – inédite et record parmi les 13 régions métropolitaines-, la candidate écologiste, dont la liste est également portée par le PS et le PCF, avait pris immédiatement contact avec Aurélie Filipetti. L’ex-ministre de la Culture, soutenue par Générations et LFI, a enregistré un score de 8,64%, en dessous du seuil de 10% nécessaire pour se maintenir au second tour.

Chacun sa route

« Éliane Romani continue seule sans fusion de liste », a clarifié une porte-parole de la candidate, alors que, dans un communiqué lundi, « l’Appel inédit » d’Aurélie Filipetti se dit toujours « prêt à joindre (ses) forces pour continuer à défendre les idées de la justice sociale et de la transition écologique ».

À droite, la liste LR du président sortant Jean Rottner, arrivée largement en tête avec 31,15%, se retrouvera de nouveau en concurrence avec celle de la ministre déléguée à l’Insertion, Brigitte Klinkert, ex-LR soutenue par la majorité présidentielle, qui a obtenu seulement 10,77%. Dès dimanche soir, Jean Rottner avait rejeté l’idée d’une fusion des listes, Brigitte Klinkert choisissant de maintenir la sienne après une brève hésitation.

Ce scrutin dans le Grand Est a été marqué aussi par une nette déconvenue pour le RN conduit par Laurent Jacobelli. Donné en tête par les sondages, il a recueilli finalement 21,12% des suffrages, une chute de presque 15 points pour le parti de Marine Le Pen par rapport à 2015.

LQ/AFP

Un commentaire

  1. La « transition écologique » est une vaste fumisterie.
    Lisez le livre de Christian Gerondeau et vous serez convaincu car ses arguments sont imparables