Les cas de coronavirus ont triplé ces derniers jours en Meuse et en Meurthe-et-Moselle, mais les autorités de santé ne s’alarment pas et expliquent cette forte hausse notamment par le grand nombre de tests effectués dans ces deux départements.
« La Meurthe-et-Moselle et la Meuse sont des départements qui testent beaucoup » leur population, ce qui engendre mécaniquement une plus forte détection de nouveaux cas sur ces territoires, a expliqué l’agence régionale de santé (ARS). De quoi expliquer en partie les « taux d’incidence » élevés dans ces deux départements, qui ont plus que triplé en quelques jours.
En Meuse, il a bondi de 7,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants le 2 juin à 27 le 7 juin. En Meurthe-et-Moselle, le taux est passé de 7 nouveaux cas le 1er juin à 22,2 le 7 juin. Des chiffres cinq à six fois supérieurs à la moyenne nationale (4,3), et presque trois fois supérieurs à la moyenne régionale (8,8).
Mais la « circulation active » du virus est « contrôlée »
« Ces chiffres doivent être analysés au regard des autres indicateurs de surveillance épidémiologiques (…) qui ne montrent pas de signes de reprise épidémique », nuance encore l’ARS. La « circulation active » du virus est « contrôlée » et « à ce stade, il n’y a pas d’incidences sur les services hospitaliers des départements concernés », assure-t-elle.
Selon les derniers chiffres communiqués par l’agence, 98 personnes sont mortes du Covid-19 dans les établissements sanitaires de Meuse depuis début mars et 31 personnes y étaient encore hospitalisées mardi, dont trois en réanimation ou en soins intensifs. En Meurthe-et-Moselle, plus touchée, 356 personnes sont décédées du virus et 119 malades étaient encore hospitalisées mardi, dont neuf en réanimation. Dans le Grand Est, l’une des régions françaises les plus touchées par l’épidémie, 1 646 malades du Covid-19 étaient mardi encore hospitalisés.
LQ/AFP