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Florange : la cokerie d’ArcelorMittal condamnée, quel sort pour les salariés ?


La fabrication du coke, par la cuisson de charbon à haute température, entraîne la formation de rejets toxiques; ici, la cokerie ArcelorMittal de Serémange-Erzange, classée Seveso. (Photo : Philippe Neu/Le Républicain lorrain)

Selon Le Républicain lorrain, «ArcelorMittal annoncera lundi à Paris le démantèlement de la cokerie de son site de Florange d’ici un an à un an et demi. L’inquiétude monte pour ses 250 salariés. L’installation est très critiquée depuis des années pour son impact environnemental et sanitaire».

«ArcelorMittal annoncera lundi lors d’un conseil social et économique central (CSEC) à Paris un projet de démantèlement de sa cokerie de Serémange-Erzange. Celui devrait intervenir dans « un délai d’un an à un an et demi »», explique une des sources au Républicain lorrain.

Construite dans les années 50, la cokerie emploie actuellement 250 salariés, soit 170 personnes en CDI et des intérimaires. D’après nos confrères, «70 salariés pourraient être reclassés et une partie du personnel devrait bénéficier de mesures d’âge».

LQ