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Fêtes de la Mirabelle : Metz «dépassée par la dynamique»


Près de 5 000 personnes ont pu « voir » Clara Luciani, sur une fan zone de 19 000 personnes. Et de nombreux visiteurs n’ont pas pu entrer sur le parvis de la cathédrale pour Kavinsky. (Photo RL /Maury Golini)

Les rues messines étaient pleines dimanche pour le traditionnel corso fleuri qui clôture les Fêtes de la mirabelle. Samedi, de nombreux spectateurs n’ont pas pu assister aux concerts de Clara Luciani et Kavinsky. Metz a été « victime de son succès », pour l’adjoint à la culture.

Les chars ont déambulé dans les rues de Metz sous des airs de samba. Le corso fleuri et la parade de la Reine de la Mirabelle sont une tradition qui tient au cœur des Messins. Ils étaient nombreux à saluer fièrement Cyndia 1re qui, elle aussi, maîtrise déjà parfaitement le salut, façon Reine mère !

Cette semaine des Fêtes de la Mirabelle aura attiré entre 100 000 et 110 000 visiteurs sur le village au pied de la cathédrale.

Samedi soir, les concerts de Clara Luciani et le DJ Kavinsky ont été pris d’assaut. Plus de 19 000 personnes ont pu entrer dans la fan zone. De nombreux spectateurs sont restés dans les files d’attente sans pouvoir accéder, ou n’ont finalement pas vu grand-chose de la scène. Les déceptions étaient visibles, sur place mais aussi sur les réseaux sociaux.

« La notoriété de Metz, son offre culturelle riche, commencent à être connues. La dynamique du public est un peu en train de nous dépasser. Nous savions qu’il y aurait du monde, c’est pourquoi il n’y a pas eu de débordement. Mais peut-être pas autant », note Hacène Lekadir, adjoint à la culture. Car, outre les Messins, certains visiteurs étaient parfois venus de loin…

Alors comment gérer l’affluence ? « Metz n’est plus la belle endormie. Cela se sait. Nous sommes dans une période culturelle historique. Il faut se poser la question du succès puissant qui nous obligera peut-être à repenser nos évènements. Peut-être moins au centre-ville, peut-être à la BA 128. Mais cette logique de sécurité dépasse l’adjoint à la culture que je suis. »

Lisa Lagrange (Le Républicain Lorrain)

Un commentaire

  1. Que l’adjoint à la culture soit (de son propre aveu) dépassé est effectivement vrai. On ne peut lui donner tort, totalement dépassé même.