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Festival Scènes au bar : à consommer sans modération !


L’équipe de Polar sur la ville sur le pied de guerre pour investir les bistrots. (Photo RL/Philippe Neu)

Dès samedi, le festival Scènes au bar, 17e du nom, investit à nouveau les cafés de Thionville et de la Fensch. Au programme, pas moins de 19 spectacles et une seule mission confiée aux artistes : faire rire, rêver et réfléchir au coin du zinc.

« On a rarement proposé un programme aussi varié », glisse Gérard Souman, le président de Polar sur la ville, organisateur du festival. Avec pas moins de dix-neuf spectacles offerts dans les cafés de la vallée de la Fensch et de Thionville, du 13 au 17 mars, difficile pour le spectateur de faire un choix.

Pour cette 17e édition du Festival, les critères de l’équipe organisatrice n’ont pas changé : qu’ils viennent d’Avignon ou de la scène locale, les artistes programmés aux coins des zincs sont là pour faire rire, rêver et réfléchir. Qu’ils soient magiciens (Les Illusionnistes), philosophe de comptoir (Alain Guyard), chanteur irrévérencieux (Nicolas Bacchus), tatoué (Pascal Tourain), plouc auvergnat (Chraz), conteur agité du verbe (Pépito Matéo) ou chanteuse méditerranéenne (Christina Rosmini)… Tous doivent relever le défi. Et pas la peine de compter sur le président, Gérard Souman, pour pistonner son coup de cœur. Selon Gérard, cette année, quand un spectacle n’est pas « fantastique » c’est qu’il est « magnifique », « à pleurer de rire » ou « plein de tendresse. »

Seule solution pour l’amateur : consommer ces Scènes au bar sans aucune modération ! Les acharnés et les plus patients, car les cafés sont vite bondés, pourront même enchaîner jusqu’à deux spectacles par soirée.

Avant-première épicée

Pour se mettre dans l’ambiance dès samedi, le Festival s’égare dans le Pays Haut (un échange de bon procédé avec l’association boulangeoise Label Cadence qui assurera une scène musicale, au bar de l’Excelsior à Thionville le 17 mars). Marianne Sergent donne rendez-vous au Café des sports de Boulange à 20h30, pour parler d’amour à sa façon unique débridée, révoltée et tendre mais surtout très drôle.

Certes, il faudra faire l’effort des discours inauguraux, mais l’effort paie. Ce n’est pas Yohann Métay qui dira le contraire, l’humoriste et trailer raconte dans La Tragédie du dossard 512 l’histoire d’un type qui court autour du Mont-Blanc. Une quête haletante entre les crampes, les doutes, les autres coureurs, les hypoglycémies et les questions existentielles… En ouverture du Festival, mardi 13 mars, à 20h, au Gueulard + à Nilvange.

La soirée finale du Festival déménage cette année à Fameck, salle Victor-Hugo mais la formule – deux spectacles et un repas convivial en guise d’entracte – ne change pas. Eva Rami ouvrira la soirée seule en scène avec Vole « qui réveille les souvenirs d’enfance, drôles et cruels, mais on rit franchement », assure Gérard Souman.

La soirée se terminera en musique autour d’un duo… déconcertant. « Déconcerto c’est de la musique comme vous ne l’avez jamais vue… » Tout un programme.

Lucie Bouvarel (Le Républicain Lorrain)

Programme complet et renseignements sur le site scenes-au-bar.fr