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Fensch, Moselle-Est… Quand toute une génération gomme son accent par honte


Christine, 66 ans, a grandi à Uckange, dans la Fensch. « Les Alsaciens n’ont pas honte de leur accent, ils ne sont pas complexés à l’idée de ne pas être de vrais Français. Nous, en Moselle, on a intégré cette honte, cette peur de ne pas être de vrais Français. » (Photo : Philippe Neu)

Longtemps, parler platt ou francique était mal vu dans une large partie de la Moselle. Aujourd’hui encore, ce n’est pas qu’une affaire de langue. D’accent aussi. On peut parler français et être montré du doigt à cause de ses intonations. Avec au bout, une honte sociale. Témoignages.

Tout commence par ce proviseur d’un lycée de Moselle-Nord. En ce jour de rentrée, il parle un français lisse et puis, sans crier gare, l’intonation reprend le dessus, l’accent tonique s’invite dans la conversation. On reconnaît la Moselle-Est. « Je viens de Creutzwald, excusez-moi, il faut que je fasse attention à mon accent. »

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