Khaled Arbouze, 34 ans, abattu samedi en pleine rue à Nancy, a été la cible de tueurs déterminés.
Deux tireurs encagoulés, gantés et porteurs d’une arme de poing, ont ouvert le feu en même temps sur la victime qui marchait dans la rue.
Touché à la poitrine
Touché à de multiples reprises au niveau de la poitrine, notamment, Khaled Arbouze, s’est effondré au sol. «Les deux hommes continuaient malgré tout à tirer sur lui jusqu’à ce qu’il ne bouge plus. Je suis sous le choc», rapporte un riverain qui a suivi cette effroyable mise à mort depuis sa fenêtre. Le trentenaire apparemment affairé peu avant le drame à la rénovation d’un appartement dans le quartier, n’a pu être réanimé par les secours.
Deux armes semi-automatiques
Le commando a ouvert le feu à au moins une vingtaine de reprises comme en témoigne les douilles au sol ou encore les impacts dans des portes de garages ou la carrosserie d’un véhicule en stationnement. De précieux indices récupérés pour analyses par la police technique et scientifique (PTS). Les tireurs ont utilisé au moins deux armes distinctes, semi-automatiques, de gros calibre. Des étuis de 9 mm et 11.43 jonchaient la chaussée.
Une berline à l’expertise
A la demande de la police, une grosse berline allemande noire a été remorquée par un garagiste. Le véhicule, probablement de location et semble-t-il conduit par la victime, était garée rue du Général-Hoche, le long d’un mur, face à la discothèque l’Envers, à une centaine de mètres des lieux du drame. La voiture sera elle-aussi soumise à l’expertise de la PTS.
Faussement immatriculée
L’enquête du SRPJ se poursuit et le commando formé par les deux tireurs en fuite à bord d’une petite camionnette blanche faussement immatriculée, est toujours activement recherché.
A.T. (Le Républicain Lorrain)