Des citoyens s’unissent pour la mobilité et la qualité de vie.
Parmi les enjeux majeurs de la création de l’A31 bis domine la décongestion de l’autoroute et des réseaux secondaires en créant une troisième voie dédiée aux transports en commun. Cette solution s’accompagnerait de la mise en péage de la portion d’autoroute Richemont-frontière luxembourgeoise. Les détracteurs du projet craignent que cette mise à péage rende l’autoroute moins attractive, au détriment des réseaux secondaires, gratuits.
Pour faire entendre leur voix, les opposants au péage viennent de constituer une association, «Non au péage sur l’A31 Nord mosellan». À sa tête, Jean-Marie Cridel, ancien maire d’Entrange et «vétéran» en matière de lutte de territoire. Il a combattu à une époque contre le fuseau de l’A31.
Lors de l’assemblée générale constitutive, à Kanfen, les soutiens se sont confirmés pour la création de cette A31 bis qui ne sera pas une nouvelle autoroute, mais simplement l’A31 pourvue d’une troisième voie au nord de Thionville. «À quoi servira-t-elle si les travaux ne sont pas réalisés du côté luxembourgeois?», s’est-on interrogé. En réponse : «Des travaux seront menés côté luxembourgeois à condition qu’il y ait côté français l’aménagement d’une troisième voie réservée aux transports alternatifs, reliant Luxembourg à Élange.»
Les objectifs de l’association portent sur une mobilisation de masse, les statuts prévoient un droit à mobilisation et des actions diverses et répétées telles opérations «escargot» sur l’autoroute, représentativité au comité de pilotage de l’A31 bis, diffusions de flyers, création de calicots…
(Le Républicain lorrain)