C’est l’un des bons scores de fréquentation de Metz-Expos : Erosexpo s’ouvre samedi et dimanche pour émoustiller la fin de la semaine.
Renouveler son sex-toy ou augmenter la collection, croiser le regard de braise de Mya et Lexy, fantasmer sur la chute de rein d’Anna Leroy, lire les tatouages de Sébastian en matant ses tablettes de chocolat et aussi celles de Ben Stark par pure gourmandise, réciter l’alphabet cyrillique pour en mettre plein la vue à Lucy Heart, la star du X russe. Mais si c’est possible et même facilement réalisable en un week-end. Le prochain. Il suffira de se rendre à Metz Expo et de se faire ouvrir les portes d’Erosexpo, les 14 et 15 janvier.
Pas de clé, pas de code secret, il faut juste donner 19 € à l’entrée (ou 14 € à condition de télécharger un bon de réduction sur erosexpo.fr) pour aller et venir pendant deux jours dans les allées du salon (de 14 h à 1 h samedi et de 14 h à 20 h dimanche).
Développée par la même paire d’organisateurs que les précédentes, cette édition se présente comme un moment de renouvellement. « Les progrès technologiques ont permis à certains innovateurs de vous proposer des services complètement inédits et qui vont révolutionner la sexualité des Français », annonce sans détour le site Erosexpo. Il reste cependant quelques traditions comme celle du show. Pardon, il faut un pluriel parce que le salon monte deux podiums dont l’un, central, à 360°. Inutile de se presser comme des sardines au pied de la scène, tout est fait pour choisir son angle de vue et pourquoi pas, participer. Et même s’impliquer, parce que ce lieu sera, en soirée, le terrain de l’élection du championnat des plus belles fesses de France et du concours du couple le plus sexy.
Le second podium doit accueillir « des spectacles d’une autre nature, dirons-nous », indique l’organisation sans être plus explicite. Le jeu de quelques acteurs le sera beaucoup plus, à l’image du couple engagé sur la scène du théâtre X.
« Nous en profiterons pour vous donner les trucs et astuces des acteurs. En effet beaucoup de personnes aujourd’hui s’interrogent sur leurs performances ». Et cette animation est particulièrement favorable au questionnement, parce qu’à bien regarder leurs horaires de passage, ces mêmes acteurs devront exulter cinq fois en public dans la seule après-midi de samedi et trois fois dimanche. Cela demande une vraie santé dont les secrets ne seront révélés qu’aux visiteurs.
Frédéric Clausse (Le Républicain Lorrain)