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Épicerie vrac à Thionville : « Les bocaux de Camille » sont ouverts


Des ateliers pour apprendre à fabriquer ses produits ménagers et d’hygiène seront organisés sur place à raison d’une ou deux fois par mois. (Photo RL/Pierre Heckler)

L’épicerie vrac indépendante Les bocaux de Camille a ouvert ses portes mardi sur la zone du Linkling à Thionville. Produits locaux certifiés bio, zéro déchet, ou comment consommer autrement tout en se faisant plaisir, c’est le parti pris des gérants.

Après une année de gestation active, une opération de crowdfounding qui a permis à Camille Fraccaro et Guillaume Oury de récolter 13 000 euros et le lancement du drive zéro déchet à l’occasion de la Saint-Valentin, la boutique a accueilli physiquement ses premiers clients, rue des Auriges. Ici pas d’emballages autres que des bocaux, des sacs en tissu réalisés localement ou en papier recyclé. Pas de produits importés mais des denrées fabriquées ou cultivées (fruits et légumes de saison) en France. « Nous avons passé pas mal de temps à rechercher du Made in France, c’est une priorité pour nous », explique Guillaume Oury.

« Répondre aux besoins du quotidien »

Légumineuses, pâtes, riz, céréales, fruits secs, farine, sucre au poids, miel, confiture produits en Moselle, café et thé biologiques, cave à vins, bières et softs locaux, huile d’olive française, fruits et légumes bio en circuit court, bonbons et chocolat bio du coin, fromages et laitages artisanaux, produits d’entretien, lessive à emporter ou à réaliser soi-même, papier WC recyclé fabriqué dans les Vosges, gourdes isothermes pour bannir les bouteilles en plastique, etc. « On ne voulait pas être une épicerie fine où on vient chercher son poivre. On veut répondre aux besoins du quotidien », précise Camille Fraccaro.

Loin du traditionnel hangar où se succèdent les bacs à vrac qui vous coupe l’envie d’acheter, l’épicerie Les bocaux de Camille est un espace où le conseil, la qualité des produits et les trouvailles font du zéro déchet des produits coup de cœur. Un peu plus chers forcément. Et encore que…

Catherine Roeder (Le Républicain Lorrain)