Une enquête a été ouverte après le décès pour l’heure inexpliqué samedi d’une jeune femme de 19 ans aux urgences de l’hôpital Mercy de Metz, a-t-on appris lundi auprès du parquet et de l’établissement hospitalier.
Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte, a indiqué le procureur de la République de Metz, Yves Badorc, confirmant une information du quotidien régional Le Républicain lorrain.
Une autopsie va être pratiquée, a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, le centre hospitalier régional (CHR) Metz-Thionville a confirmé « le décès d’une patiente dans l’après-midi du 4 mars suite à son admission en début de matinée, où elle a été prise en charge par les équipes médicales et paramédicales du service des urgences de l’hôpital Mercy ».
Selon Le Républicain lorrain, qui cite « plusieurs sources concordantes », la jeune femme « aurait été retrouvée morte dans une pièce où se trouvent des douches et des brancards ».
« Dans un souci de confidentialité, de dignité et par respect pour la famille et ses proches, le CHR (…) ne se livrera à aucun commentaire », a poursuivi l’établissement dans son communiqué, soulignant que l’hôpital « s’associe à la douleur des parents, de la famille et des proches que nous assurons de notre soutien ».
Une concomitance fâcheuse
Le 21 janvier 2022, la petite Jenna, âgée de deux mois seulement, mourait après un passage de six jours à l’hôpital Mercy de Metz, un site du CHR. L’enfant avait succombé à une déshydratation liée à une gastro-entérite aigüe. Un rapport d’expertise médico-légale rendu il y a quelques jours a épinglé les erreurs du personnel hospitalier.
Dans le rapport, selon nos confrères du Républicain lorrain, il est écrit noir sur blanc que la réhydratation intraveineuse au cours de l’hospitalisation de la fillette était « insuffisante », et que compte tenu « des signes de déshydratation majeurs » présentés par l’enfant au moment de sa sortie, « une hydratation importante et urgente par voie intraveineuse était indiquée » et que « l’hospitalisation devait être poursuivie», d’autant plus dans un contexte « d’infection urinaire chez un nourrisson de moins de trois mois ».