La première pierre a été posée : une centrale de production de combustibles de substitution permettant de produire de l’énergie décarbonée, à partir notamment de déchets et encombrants, devrait être opérationnelle fin 2025 près de Nancy, ont annoncé jeudi les groupes Suez et Humens.
La mise en service industrielle avec fourniture de vapeur de cette centrale est prévue pour fin décembre 2025 à Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Cette centrale « Novasteam » sera implantée sur le site de Novacarb, présent depuis 160 ans sur cette commune de l’agglomération nancéienne, et permettra d’en « accélérer la transition énergétique », selon un communiqué commun de Suez et Humens, une société spécialisée dans la chimie minérale.
Il permettra d’assurer « la fabrication de carbonate et bicarbonate de sodium à partir de matières premières naturelles et locales, en l’alimentant en énergie décarbonée ».
Selon les acteurs du projet, « 140.000 tonnes de déchets à haut pouvoir énergétique, comme les refus de tri des déchets d’activités économiques et les déchets municipaux (encombrants de déchetterie) seront pris en charge et valorisés par la filière afin de répondre au besoin énergétique » de Novacarb.
Les résidus sont ensuite broyés et valorisés en chaleur pour alimenter les industries de la chimie ou de l’agroalimentaire, en remplacement du gaz ou du charbon.
L’investissement représente 130 millions d’euros, dont une partie est financée par l’Agence de la transition écologique (Ademe).
Une unité de cogénération biomasse a également été mise en service sur le même site en 2023.
Cette nouvelle centrale, à partir de combustibles solides de récupération (CSR), permettra au site de s’affranchir « définitivement de l’usage du charbon en tant que combustible à usage thermique ».
Le projet permettra de « pérenniser 1.350 emplois locaux ».
L’argent dépensé poue émettre moins de carbone est de l’argent fichu en l’air. En effet, si la concentration de CO2 dans l’air frôlait le zéro, nous serions tous morts.
Brûler ou transformer de la matière est une solution finale et ne répond pas au critère « re-use » de l’économie circulaire énoncé par la CE bref une activité du pass6