La centrale à charbon Emile-Huchet de Saint-Avold (Moselle), qui avait fermé en mars dernier, a recommencé à produire de l’électricité lundi matin, a indiqué à l’AFP le directeur du site, Philippe Lenglart.
Les températures, jusqu’alors relativement douces, sont désormais « de saison et nous avons été appelés à produire depuis 09H00 ce (lundi) matin », a-t-il précisé, confirmant des informations de plusieurs médias.
Très émettrice de CO2, la centrale Emile-Huchet, l’une des dernières du parc français à fonctionner au charbon, devait fermer ses portes définitivement fin mars, mais le gouvernement n’excluait déjà pas de la redémarrer « à titre conservatoire » pour sécuriser l’approvisionnement du pays en électricité compte tenu du conflit en Ukraine et des déboires rencontrés par le parc nucléaire d’EDF.
Fin juin, le gouvernement avait ainsi annoncé sa volonté de la rouvrir au moment de l’hiver, un redémarrage qui « s’inscrit dans le plan de fermeture », avait alors souligné le ministère de la Transition énergétique. Le ministère avait insisté sur le fait que l’engagement d’Emmanuel Macron de fermer l’ensemble des centrales à charbon en France demeurait « inchangé ».
La loi pour le pouvoir d’achat votée début août incluait par ailleurs une mesure permettant à GazelEnergie de réembaucher les salariés cet hiver. Plus de la moitié devaient partir à la retraite, et les plus jeunes devaient être reclassés au sein des nouveaux projets de l’entreprise. GazelEnergie prévoit entre autre de construire une chaudière biomasse à la place de la centrale à charbon.
Au total, il faudra plus de 500.000 tonnes de charbon pour faire tourner jusqu’à fin mars le site qui, lorsqu’il fonctionne à pleine capacité, produit jusqu’à 600 Megawattheures et peut alimenter un tiers des foyers de la région Grand-Est.
Il n’y a qu’une seule autre centrale au charbon, à Cordemais (Loire-Atlantique), encore ouverte en France. Dans l’Hexagone, plus de 67% de l’électricité produite est d’origine nucléaire, la part des combustibles fossiles ayant été en 2020 de 7,5%, dont 0,3% de charbon et 6,9% de gaz.
Les écolos voudraient pas de charbon, pas de nucléaire et seulement des moulins à vent qui ne produisent rien en l’absence de vent.
C’est curieux qu’on passe sous silence les très nombreuses centrales à charbon ou -pire- à lignite qui fonctionnent en Allemagne depuis que les allemands se sont tirés une grosse balle dans le pied en se passant du complément indispensable à leurs moulins à vent, les centales à gaz bon marché, c’est à dire fonctionnant au gaz russe.