Accueil | Grande Région | Dry January : ces Lorrains ont décidé de ne pas boire d’alcool en janvier

Dry January : ces Lorrains ont décidé de ne pas boire d’alcool en janvier


Le Dry January est suivi cette année encore par des millions de Français. Pour commencer l’année du bon pied, pour les bienfaits sur la santé, pour se prouver qu’on n’est pas dépendant… Nous vous avons demandé pour quelles raisons vous y participez, voici vos témoignages.

« J’ai commencé le 01/01 à 00:01, je tiens bon et compte bien aller jusqu’à la fin du mois ! » Damien, 58 ans, de Châtel-Saint-Germain (57), est bien déterminé à ne pas boire une goutte d’alcool de tout le mois de janvier. Comme lui, nombreux sont les Lorrains à participer au défi du Dry January, le mois sans alcool. Pour Damien, « faire une pause d’un mois est très profitable ». Lui qui participe au Dry January depuis quatre ans observe de nombreux effets positifs sur son corps et sur son moral.

Ce challenge séduit de plus en plus les Français, en particulier les jeunes. Selon le dernier sondage CSA publié en décembre, près d’un Français sur cinq a déjà participé au mois sans alcool et 41 % des participants ont moins de 35 ans. Les raisons sont diverses, mais principalement tournées vers la santé et le bien-être.

Certains, comme Maxime, 29 ans, habitant de Sarreguemines (57), préparent un marathon : « le Dry January me permet d’être performant lors de ma préparation et d’éviter les blessures. »

D’autres ressentent le besoin de faire une pause après des abus pendant les fêtes de fin d’année. Olivier, 44 ans, de Neuves-Maisons (54), a pris cette décision avec sa compagne : « Après les fêtes bien arrosées, elle m’a dit  »allez on se lance pour 1 mois ? » et voilà. Sincèrement j’ai retrouvé un sommeil plus réparateur, je suis de meilleure humeur et en meilleure forme, en si peu de temps. »

« Est-ce que je suis « capable » de tenir un mois sans alcool ? »

Vous êtes nombreux à avoir évoqué l’idée d’un challenge personnel face à l’addiction. Comme le résume très bien Matthieu, 34 ans, de Nancy : « Je ne pense pas avoir de problème de dépendance lié à l’alcool alors je fais le Dry January pour me prouver que j’ai raison ! » Même chose pour Pierre-Yves, 47 ans, d’Arnaville (54) : « La première année, c’était surtout un « défi » que je m’étais lancé. Aimant bien boire un coup le week-end et de temps en temps un verre à midi, est-ce que j’étais « capable » de tenir un mois sans alcool ? Défi relevé ! »

Charlène, 42 ans, de Bulgnéville (88), détaille sa démarche : « Le Dry January, que je pratique depuis 7 ans, est une démarche qui va bien au-delà d’une simple abstinence temporaire : c’est une prise de recul sur nos habitudes de consommation d’alcool. Il s’agit d’un choix personnel, qui permet de s’assurer d’une indépendance face à l’alcool.

Pour Florence, 36 ans, de Toul (54), le but était également de « prendre conscience de ma consommation d’alcool ». Pour la Touloise, l’expérience « n’a pas été facile. Les critiques, commentaires et mépris des personnes ont été difficiles, l’incompréhension surtout et le jugement. Je le refais cette année pour les bénéfices trouvés l’année dernière et par bravade. Dire haut et fort et faire accepter que j’ai le droit de ne pas boire, ne pas en avoir honte. »

Et malgré ces difficultés, elle a apprécié « le fait de découvrir de nouvelles façons de boire entre amis, de nouvelles saveurs, mais aussi comprendre que l’alcool n’est pas obligatoire pour passer un bon moment ».