L’adolescente a été vue pour la dernière fois le 4 février quittant le domicile familial à Vavaincourt (Meuse).
Le parquet de Bar-le-Duc a ouvert une enquête après la « disparition inquiétante », le 4 février, d’une adolescente de 16 ans prénommée Lucie et un appel à témoins a été lancé, a-t-on appris mercredi auprès du procureur.
Selon un message publié sur Facebook par sa mère, l’adolescente a quitté le domicile familial, à Vavaincourt (Meuse), le dimanche 4 février dans la matinée.
Des auditions et des investigations en cours
Depuis, des « investigations ont été conduites sous l’autorité du parquet de Verdun puis reprises par le parquet de Bar-le-Duc le 8 février compte tenu du lieu de la disparition », précise Sofian Saboulard, procureur de la République de Bar-le-Duc, confirmant une information du journal L’Est Républicain.
L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de Commercy, qui a procédé à de « très nombreuses auditions », à des « investigations téléphoniques » et à des visites aux domiciles des membres de « l’entourage familial et amical de Lucie », indique le magistrat. Celui-ci a également fait diffuser un appel à témoins.
Lucie avait fugué « par le passé »
Selon les premières auditions, Lucie avait « fugué par le passé ». Sa mère a notamment évoqué une fugue « quelques jours auparavant », à l’issue de laquelle l’adolescente avait « été retrouvée chez un ami ».
« Les investigations se poursuivent avec intensité. Huit officiers de police judiciaire sont mobilisés au quotidien sur ce dossier », poursuit Sofian Saboulard. « Les auditions se succèdent. Nous élargissons le périmètre d’exploitation des vidéosurveillances. Nous poursuivons les investigations techniques. »
Une lettre reçue quatre jours après sa disparition
Selon le parquet, les parents de Lucie ont été destinataires d’une lettre, reçue le 8 février et cachetée la veille, qui portait notamment la mention suivante : « maman c’est Lucie, je vais bien et je suis en sécurité ». La mère de l’adolescente a indiqué avoir reconnu l’écriture de sa fille.
« Aucun élément n’a été recueilli permettant à ce stade d’accréditer une thèse délictuelle ou criminelle. Néanmoins aucune piste n’est écartée surtout que le temps passe », note encore le procureur.