Dans une grande explosion et un nuage de poussière, le dernier bâtiment de production de la centrale EDF de Richemont s’affalera dimanche matin. L’A31 sera temporairement fermée.
De l’A31, on voit encore un squelette métallique noir. C’est tout ce qu’il reste des bâtiments de production de la centrale EDF de Richemont. Et il suffira de quelques secondes, dimanche à 9h15, pour que les unités 4 et 5 disparaissent définitivement du paysage. Elles finiront comme les trois autres, tombées le 11 juin 2017 : un amas de ferraille dans un nuage de poussière.
La préfecture de la Moselle, en lien avec l’exploitant de l’installation EDF, a planché sur la mise en sécurité du site et des environs proches, soit un périmètre de 300 m autour de l’ancienne centrale électrique.
Ce périmètre prendra en compte l’espace terrestre (routes et pistes cyclables), mais aussi fluvial, avec le Canal des mines de fer, et aérien.
Pas question de tenter de passer
Prenez vos dispositions : dimanche, de 7h à 10h, les accès seront complètement bouclés à certains endroits. Et pas question de tenter de passer : dix-sept points de contrôle seront mis en place pour empêcher toute intrusion.
Les deux principaux dangers sont le risque d’inattention des automobilistes, tentés de jeter un coup d’œil à l’événement, et la surprise du bruit dû à la déflagration. Sans oublier que l’explosion sera suivie d’un gros nuage de poussière.
L’autoroute A31 sera donc coupée dans les deux sens. Combien de temps ? L’an dernier, le nuage, bien vertical, s’était vite dissipé et avait permis de rouvrir l’autoroute seulement dix minutes après le foudroyage. Des canons à eau devraient à nouveau permettre de plaquer assez rapidement la poussière au sol.
Sandra Crané (Le Républicain Lorrain)