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Des fèves faites dans la Fensch


Les «Miss» de Karine Bettembourg ont inspiré la nouvelle collection de fèves des experts pâtissiers.  (Photo : le républicain lorrain/mathéo calot)

Pour l’Épiphanie, près de 80 000 fèves à l’effigie des sculptures d’une artiste de la Fensch sont à découvrir dans les galettes d’une trentaine de pâtissiers.

En 2016, Karine Bettembourg, sculptrice originaire de Thionville, a eu une révélation. «Dans un besoin viscéral, je l’ai senti dans mon ventre, j’avais besoin de toucher de la terre», raconte l’artiste. Elle a donc commencé à sculpter des corps de femmes, chez elle, à Uckange, pour exprimer «sa propre féminité.»

Ses «Miss» trônent d’ailleurs à son domicile. Certaines n’ont pas de jambes, d’autres sont dotées d’ailes ou d’une queue de sirène… «Je pars du figuratif pour aller vers l’abstrait, chacun y voit ce qu’il veut», explique Karine Bettembourg. Très vite, elle a présenté ses œuvres dans des salons, des galeries, des restaurants du Grand Est.

De Saint-Max à Metz en passant par Le Domaine de la Klauss à Montenach, ses créations ont fait effet, jusqu’à taper dans l’œil des experts pâtissiers de Lorraine, qui lui ont proposé de collaborer pour l’Épiphanie. Ainsi, neuf de ses sculptures ont inspiré une série de fèves en porcelaine fine rehaussées d’or et de platine.

«J’ai sélectionné des œuvres contemporaines, originales et colorées», glisse la sculptrice. Des «Miss» aux couleurs dorées, à rayures ou argentées sont à retrouver dans des coffrets et des galettes. Près de 80 000 fèves ont été produites au total. Elles sont en vente dans plus d’une trentaine de magasins en Moselle dont les pâtisseries Fort, Thiriot, Sourdot et Buttner à Metz, la Forêt-Noire à Hettange-Grande, le Fournil à Kanfen ou encore les pâtisseries Wernet et Fisher à Thionville.

M. C.