Blandine Daux, originaire des Vosges, fait partie des 16 victimes de l’accident de funiculaire survenu à Lisbonne mercredi 3 septembre. Voici ce que l’on sait sur cette Franco-Canadienne.
La Franco-Canadienne qui est décédée dans le déraillement du funiculaire de Lisbonne le 3 septembre s’appelle Blandine Daux, révèle CBC News. Elle est morte en même temps que son mari québécois André Bergeron et 14 autres victimes.
Les causes précises de l’accident restent inconnues, et l’agence portugaise chargée d’enquêter sur les accidents aériens et ferroviaires a reporté de vendredi à samedi après-midi la publication d’une « note informative faisant état des premières constatations confirmées », avant un rapport préliminaire d’ici un mois et demi. En attendant, voici ce que l’on sait sur la Française.
En vacances lors du drame
Selon CBC News qui a interviewé le frère d’André Bergeron, Blandine Daux et son mari passaient « leur dernier jour de vacances au Portugal » quand la catastrophe est survenue. Il s’agissait d’un cadeau d’anniversaire et de retraite pour son frère qui avait quitté en 2022 le Centre de conservation du Québec où il travaillait avec sa femme.
Le couple voyageait avec ses deux filles, dont l’une, Violette, étudiante de 22 ans, a créé une cagnotte sur « Gofundme » pour « tous ceux qui voudraient aider (sa) famille et (elle) dans cette période de tragédie ». « Imaginez que vous perdiez vos deux parents d’un seul coup », a souligné le frère d’André Bregeron au média canadien.
Elle a travaillé à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) de Metz Blandine Daux était résidente permanente au Canada où elle est installée depuis 2001 et poursuivait son travail de restauratrice d’objets patrimoniaux à Québec. Selon le journal du Québec, elle et son mari étaient « bien connus des archéologues et du milieu de la conservation de la province, et même d’ailleurs au Canada ».
Selon son profil Copains d’avant, Blandine Daux a grandi dans les Vosges où elle était scolarisée au lycée Jules Ferry de Saint-Dié. Elle a ensuite étudié les Arts plastiques et l’Histoire de l’art à Strasbourg puis à Paris avant de s’installer à Metz où elle a travaillé à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), précise son profil LinkedIn.