Près de 2 000 personnes, selon les organisateurs -500 selon la préfecture-, ont participé dimanche à Bure à une mobilisation contre le projet Cigéo de stockage des déchets radioactifs, répétant leur opposition au possible lancement d’une phase de test.
Organisée entre autres par le collectif Burestop, en présence d’opposants à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, cette mobilisation s’est déclinée en randonnées près du site, « concert de casseroles » et construction collective d’une statue devant le laboratoire de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires).
Non au projet #cigeo à #Bure
Non à l’enfouissement des déchets #nucléaire @greenpeacefr pic.twitter.com/BjBHyQ4q9i— Greenpeace Chevreuse (@GreenpeaceVDC) 5 juin 2016
Objectif, « dénoncer toutes les casseroles que traîne l’Andra, les risques pour l’environnement, le potentiel géothermique de Bure jamais évoqué », a expliqué Corinne François, membre de la coordination Burestop.
@GreenpeaceVDC et @GP_Paris à #Bure contre le projet #Cigeo pic.twitter.com/mIkcGYVZFM
— Greenpeace Chevreuse (@GreenpeaceVDC) 5 juin 2016
Alors que le Sénat a adopté le 17 mai une proposition de loi visant à donner l’autorisation législative nécessaire à la poursuite du projet Cigéo et à lancer une phase industrielle pilote, les organisateurs craignent que ce texte représente « un feu vert déguisé à l’enfouissement » des déchets les plus radioactifs à 500 mètres sous terre. Le coût de cette phase pilote « représente 6 milliards d’euros, donc nous pensons qu’il ne s’agirait pas d’un test mais du vrai lancement de Cigéo », alerte Corinne François.
Pour entrer en vigueur, ce texte de Gérard Longuet (sénateur LR de la Meuse) doit encore être voté dans les mêmes termes à l’Assemblée nationale.