Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Une aide-soignante est soupçonnée d’être l’auteure du vol avec violences ayant causé la mort de Marie-Madeleine Hirztberger, dans la nuit de dimanche à lundi, au sein de la maison de retraite Sainte-Madeleine de Thionville.
Selon nos confrères du Républicain Lorrain, les enquêteurs de l’antenne messine de la PJ ont identifié une suspecte dans l’affaire de l’octogénaire, découverte morte dimanche matin, dans sa chambre de la maison de retraite Sainte-Madeleine, à Thionville.
Marie-Madeleine Hirtzberger avait été retrouvée morte, allongée dans son fauteuil, avec un coussin sur le visage. La police avait indiqué que, dans la pièce, une fenêtre était ouverte et le volet était légèrement remonté. Mais l’exploitation de la vidéosurveillance de l’établissement a établi qu’il n’y avait eu aucune intrusion, cette nuit-là, dans la maison de retraite.
Une aide-soignante de 46 ans
Rebondissement ce mardi soir. Les hommes de la PJ se sont présentés au domicile, situé dans l’agglomération messine, d’une intérimaire embauchée depuis peu dans l’établissement. Âgée de 46 ans, l’aide-soignante avait signalé la macabre découverte dimanche au petit matin. Elle était seule la nuit du drame.
« Elle avait été auditionnée rapidement mais des éléments de ses déclarations semblaient, toujours, incohérents aux enquêteurs. Et, notamment, concernant la fenêtre ouverte lors de la dernière ronde, mais qui était fermée une heure et demie plus tôt », note le Républicain Lorrain.
La quadragénaire a été placée en garde à vue, mardi soir, et « aurait reconnu les actes », indiquant qu’il s’agissait d’un vol qui aurait dégénéré. Yves Badorc, le procureur de la République, confirme qu’« une aide-soignante, âgée de 46 ans, se trouve en garde à vue ». Elle devrait être mise en examen, ce jeudi, par un juge d’instruction de Metz.
Les bijoux dérobés, retrouvés
Les bijoux qui avaient été dérobés à la victime, ils ont tous été retrouvés. La mise en cause devrait être présentée, ce jeudi matin, à un juge d’instruction messin en vue de sa mise en examen. Pour ces faits de vol ayant entraîné la mort, elle encourt la perpétuité.
L’autopsie de la victime a été réalisée, ce mercredi après-midi, à l’Institut médico-légal de Nancy. Mais il est encore trop tôt pour en connaître les conclusions.
