De Paris on salue le 3e Lieu

Parmi les dix lauréats nationaux des Trophées Eiffel d’architecture acier, Thionville est mis en lumière grâce à son 3e Lieu baptisé aujourd’hui Puzzle, signé Dominique Coulon et associés.

Pourquoi un tel concours ? Les trophées Eiffel, organisés par ConstruirAcier, contribuent à faire connaître des œuvres architecturales variées et significatives, réalisées tout ou partie grâce au matériau acier. C’est une distinction d’envergure nationale, attribuée par un jury indépendant, à des œuvres construites en France, conçues par des architectes sans restriction de nationalité. Les dossiers des projets en compétition sont envoyés par les porteurs de projet.

Les différents prix. Un jury composé d’architectes, d’ingénieurs, de journalistes spécialisés en architecture et d’industriels de la filière acier se réunit pour étudier tous les dossiers et attribuer les prix. Il attribue un prix dans six catégories :◦ »franchir », « habiter », « travailler », « apprendre », « divertir » et « voyager ». Avec son 3e Lieu, nommé aujourd’hui Puzzle, Thionville rafle le prix « divertir ». Une création de Dominique Coulon et associés, architecte qui a reçu son prix dernièrement à Paris, aux côtés du maire Pierre Cuny et de la députée Isabelle Rauch.

Les spécificités du bâtiment thionvillois. « Ce projet porte l’ambition de devenir un nouveau modèle de médiathèque. Le programme réinterroge ses fonctions pour lui donner le contenu d’un troisième lieu, un lieu propice où l’on conçoit autant que l’on reçoit , dit Dominique Coulon. Associé au programme de base, le bâtiment accueille des espaces d’expositions, de création, des studios de musique, un café-restaurant. »

Lors de son intervention, le maire Pierre Cuny a souligné « la qualité architecturale du bâtiment tout en rappelant les difficultés rencontrées à l’usage et dans l’adaptation du contenu au lieu ». On se souvient en effet d’un démarrage en demi-teinte, avec nombre de problèmes d’incivilités, qui ont conduit la municipalité à renforcer le service sécurité à l’entrée du site.

Le Républicain Lorrain