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Un train transfrontalier Metz-Trèves d’ici à 2025


(Photo : AFP)

Passer la frontière sans changer de train ou de conducteur : la première rame transfrontalière Régiolis France-Allemagne a été dévoilée mardi, destinée à fluidifier la circulation entre les deux pays.

D’un coût de 388 millions d’euros, ce projet prévoit au total le déploiement de 30 nouvelles rames qui circuleront sur sept lignes reliant le Grand Est et l’Allemagne.

Il est financé par la région Grand Est avec une participation des Länder du Bade-Wurtemberg, de la Sarre et de la Rhénanie-Palatinat, à hauteur de 20 millions d’euros.

Les quatre premières rames circuleront dès le mois d’octobre sur le réseau français et à partir de l’été 2025 côté allemand, une fois les homologations obtenues.

« Les usagers ne le savent pas forcément, mais les règles de sécurité diffèrent d’un pays à l’autre. Ces rames permettent de franchir la frontière sans rupture de charge, sans être obligé de changer le conducteur, de changer de train », a expliqué Franck Leroy, président de la région Grand Est, lors d’un point presse.

« Tous les jours, des Allemands viennent en France travailler et réciproquement, des Français travaillent en Allemagne. Et si nous voulons éviter que chacun prenne sa voiture, il faut être en capacité d’avoir une offre de transport moderne, performante, permettant de s’exonérer des contraintes techniques qui sont liées aux normes de sécurité différentes d’un pays à l’autre », a souligné Leroy.

Winfried Hermann, ministre des Transports du Bade-Wurtemberg, s’est félicité pour ce « projet innovant » sur lequel ont travaillé Français et Allemands « depuis des années », tout en visitant une nouvelle rame d’une couleur bleu roi, sur laquelle sont représentés les drapeaux français et allemand.

Chaque rame compte quelque 200 places assises, dont 16 en première classe, et peut transporter 18 vélos. Elle peut rouler à 160 km/h.

Ces rames circuleront sur des lignes reliant notamment Metz à Trêves, Strasbourg à Karlsruhe, ou encore Mulhouse à Müllheim.

Un appel d’offre commun franco-allemand est prévu pour choisir un ou plusieurs exploitants. Des conducteurs seront ensuite formés pour être en capacité de circuler aussi bien côté allemand que côté français.

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