Des chats ont été retrouvés empoisonnés dans les rues ces dernières semaines. Il s’agirait de malveillance humaine, un acte punissable par la loi.
« C’est un désastre, c’est atroce, il faut vraiment ne pas avoir de cœur pour faire tant souffrir ces pauvres bêtes », déplore cette habitante de Fontoy. Depuis plusieurs semaines les propriétaires de chats de la commune regardent leurs animaux s’éloigner de chez eux avec le cœur serré. La peur de ne plus jamais les voir revenir marque les esprits.
Selon le communiqué de la mairie de Fontoy, les petits félidés auraient été empoisonnés par des convulsivants, substances qui entraînent le coma puis le décès de l’animal. Aujourd’hui une dizaine de cas ont été recensés. Les chats ne sont a priori pas les bienvenus dans le secteur de la rue du Castel.
Les boules de poils au ventre creusé par le froid de l’hiver se seraient fait naïvement berner par de la nourriture dissimulant le poison et l’auraient ainsi ingurgité avec appétit et plaisir. Des corps inanimés ont parfois bénéficié d’un peu de bienveillance et trouvés soigneurs. Mais, l’acharnement de l’agresseur les aurait rattrapés dès qu’ils pouvaient remettre patte dehors.
Une habitante de la commune a vu son propre chaton de six mois succomber au poison. « Il est mort chez moi, dans des souffrances que je ne souhaite à personne. Il a agonisé toute la nuit » explique-t-elle. Son chat aurait, d’après elle, ingurgité une substance différente : de l’antigel, qui entraîne une mort plus lente et douloureuse encore que les convulsifiants. La petite bête aurait été sujette à des vomissements, une déshydratation et des troubles nerveux. Elle aurait subi, cette nuit-là, un véritable enfer, sous les yeux désespérés de sa maîtresse.
Aucune plainte n’aurait été déposée pour le moment mais la mairie appelle les habitants à la vigilance.
Le Républicain Lorrain