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De grands travaux prévus à l’hôpital Bel-Air


Le bâtiment principal ne permet plus d’assurer dans des conditions optimales l’accueil des patients.  (Photo : gilles wirtz)

L’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est va soutenir le schéma immobilier de l’hôpital Bel-Air pour plus de 200 millions d’euros. Ce programme immobilier d’envergure s’étalera sur dix ans (2025-2035) et vise à offrir aux patients un cadre de soins moderne, accessible et performant.

L’hôpital Bel-Air est bel et bien engagé dans une belle mutation, annoncée par Dominique Peljack, le patron du CHR Metz-Thionville. Pour cela, l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est et le Régime local d’assurance-maladie Alsace-Moselle (RLAM) s’associent pour soutenir le projet de modernisation de l’hôpital Bel-Air (CHR Metz-Thionville), estimé à 209 millions d’euros. Ce programme immobilier d’envergure, étalé sur dix ans (2025-2035), vise à adapter l’hôpital aux besoins croissants du nord mosellan et à offrir aux patients un cadre de soins moderne, accessible et performant. Deux grandes phases sont planifiées pour transformer le centre hospitalier qui a vu le jour en 1968.

Rappelons que l’hôpital Bel-Air joue un rôle important dans la prise en charge de nombreuses pathologies, sur un territoire marqué par des besoins de santé supérieurs à la moyenne nationale. Mais, aujourd’hui, son bâtiment principal, vieillissant et contraignant pour les parcours de soins, ne permet plus d’assurer, dans des conditions optimales, l’accueil des patients et le travail des équipes. D’où la nécessité d’un projet de modernisation globale, à la fois architectural et fonctionnel.

Simplifier l’accès aux soins

La première étape (2025-2031) coûtera 96 millions d’euros et portera sur la construction d’un nouveau bâtiment ambulatoire moderne, véritable pivot du futur site hospitalier. Il accueillera une unité de dialyse en rez-de-chaussée (actuellement située au 5e étage), l’ensemble des consultations spécialisées (orthopédie, urologie, ORL, cardiologie, anesthésie, ophtalmologie, etc.), aujourd’hui dispersées, un service de chirurgie ambulatoire rénové et des liaisons directes entre les bâtiments pour fluidifier les parcours patients. L’objectif est de simplifier l’accès aux soins, de réduire les déplacements complexes et d’offrir un confort accru pour les patients comme pour les professionnels.

La deuxième étape (113 millions d’euros) consistera en la rénovation complète du bâtiment principal, conduite par étapes afin de garantir la continuité des soins. Les services seront modernisés et réorganisés pour répondre durablement aux besoins d’une population en forte croissance (+18 % d’ici 2060), tout en intégrant les standards les plus récents en matière d’efficience énergétique et de qualité d’accueil.

L. B.
(Le Républicain lorrain)