Sept femmes ont porté plainte après la soirée hawaïenne organisée le week-end dernier.
Le parquet du Luxembourg confirme l’information que diffusait Sudinfo dès lundi. Un total de 7 plaintes ont été déposées lundi, aux postes de police de Virton et d’Arlon, puis transmises au parquet de la division d’Arlon hier en cours de journée.
Trois victimes sont majeures et quatre sont mineures. Il s’agit exclusivement de jeunes femmes. Aucun suspect n’est identifié à l’heure actuelle. Une information judiciaire est en cours à l’instigation du SER de la zone de police de Gaume afin de vérifier et objectiver les informations recueillies auprès des victimes.
Plusieurs victimes à la soirée de Dampicourt évoquent avoir remarqué une trace de piqûre sur le bras ou la fesse le lendemain de la soirée. Une autre évoque avoir remarqué durant la soirée la présence d’une tache suspecte (cachet ?) dans le fond de son verre.
Elles déclarent également avoir ressenti des symptômes divers (notamment vertige, tête lourde, nausée, perte de mémoire…). Rappelons qu’en 2017 déjà, lors d’une soirée en plein air à Dampicourt, un individu avait empoisonné une jeune femme avant de la violer.
L’auteur des faits n’a jamais pu être identifié malgré les recherches. Pour ces faits nouveaux de tentative d’empoisonnement avec des matières telles le GHB ou le Rohyphnol, qu’on retrouve surtout lors de soirées en France, précisons qu’aucune des victimes de la soirée de ce 30 avril à Dampicourt ne s’est plainte d’attentats à la pudeur, attouchements voire même viols. Mais l’affaire est grave et prise très au sérieux par les autorités judiciaires et policières.