Une zone interdite de survol temporaire a été mise en place autour du site de l’accident des Rafale qui a coûté la vie à deux pilotes le 14 août à Colombey-les-Belles. Un arrêté interdit toute circulation aérienne sur une zone de 12 kilomètres carrés, afin de sécuriser les lieux et permettre aux autorités de poursuivre leurs investigations.
Une « zone interdite temporaire » est créée « pour des motifs de sécurité publique » sur le site de l’accident de Rafale qui a fait deux morts le 14 août à Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), selon un arrêté publié mercredi au Journal officiel.
Cet arrêté interdit toute circulation aérienne sur la zone, un cercle de 2 kilomètres de rayon (soit plus de 12 kilomètres carrés) et jusqu’à 300 mètres d’altitude. L’arrêté entre en vigueur jeudi, et jusqu’au 2 septembre.
« La pénétration à l’intérieur de la zone est interdite à tous les aéronefs, y compris les aéronefs sans équipage à bord, à l’exception des aéronefs autorisés par les services de l’Etat, des aéronefs de la gendarmerie nationale et de la sécurité civile », précise l’arrêté.
Des débris sur des centaines de mètres
« Sur un bon hectare, il y a des débris partout et en mille morceaux, de la tôle, du plastique, il y a de tout », avait témoigné auprès de l’AFP Alexis Valiton, un agriculteur âgé de 28 ans, le jour de l’accident. Selon d’autres interlocuteurs, les débris sont en fait retombés sur une zone encore plus vaste.
Dès l’accident, les forces de l’ordre et l’armée ont établi un vaste périmètre de recherche, empêchant tout accès et imposant des déviations de la circulation routière. Les préfectures de Meurthe-et-Moselle et des Vosges ont pris des arrêtés afin de « sanctuariser la zone pour l’enquête des autorités militaires et judiciaires ».
Les pilotes décédés vont recevoir les honneurs
Dans l’un des appareils, l’instructeur et son pilote stagiaire ont perdu la vie, tandis que le pilote du second avion avait réussi à s’éjecter avant l’accident. Les deux pilotes décédés recevront jeudi les « honneurs funèbres militaires » sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, a annoncé le ministre démissionnaire des Armées, Sébastien Lecornu.
Typique de l’administration française: plutôt que de rechercher les causes du crash (j’imagine que l’armée de l’air s’y emploie), l’administration civile interdit.
C’est à peu près tout ce qju’ils savent faire.