La décision est préfectorale : à partir de ce samedi 4 décembre, le port du masque redevient obligatoire en extérieur dans les toutes les villes de plus de 5 000 habitants, en Moselle. Le taux d’incidence est de 250 en moyenne sur le département.
La Belgique prend des mesures liées à l’école, le Luxembourg durcit le ton pour le Covid Check et c’est à présent au tour de la France, et plus particulièrement de la Moselle, de s’adapter à la 5ème vague.
Les 50 000 nouvelles contaminations quotidiennes en France conduisent les autorités à en appeler de nouveau à des comportements responsables des populations. La Moselle n’échappe pas à un taux d’incidence allant crescendo qui dépasse les 250 en moyenne.
Le préfet Laurent Touvet a ainsi réagi, dès ce jeudi, à l’issue d’une réunion avec les grands élus, en annonçant le port de nouveau obligatoire en extérieur dans toutes les villes de plus de 5 000 habitants et ceci dès ce samedi matin 4 décembre.
Le député Belkhir Belhaddad était présent à la réunion chez le préfet, lui aussi et confirme l’obligation prenant effet dans quelques heures.
« Tout le monde est consulté, régulièrement et cette fois, il apparaissait évident au vu de la situation que des mesures étaient à prendre. Le masque était déjà obligatoire dans tous les rassemblements comme les marchés de Noël ».
Dans le secteur de la métropole messine et sa grande couronne, il faudra ainsi perdre l’habitude d’ôter son masque dès que l’on retrouve l’air frais des extérieurs, à Metz, Montigny-lès-Metz, Woippy, Amnéville, Hagondange, Maizières-lès-Metz, Marange-Silvange, Marly, Mondelange, Moulins-lès-Metz, Moyeuvre-Grande, Rombas et Talange.
Toujours mieux que de devoir s’exonérer d’une amende de 135 € !
De son côté, le maire de Metz, François Grosdidier, s’il n’était pas des invités du préfet, annonce qu’il est favorable à cette mesure qu’il pressentait. « Dans les rues du plateau piétonnier, nous avons forcément des personnes non vaccinées qui croisent des vaccinées. Cette décision avait déjà été prise en Meuthe-et-Moselle, il fallait qu’elle s’applique dans d’autres grandes villes ».
Le Républicain Lorrain