« Le combat contre l’épidémie passe par des décisions fortes pour nous protéger. » C’est ainsi que la ville de Nancy a annoncé mercredi la mise en place deux mesures très strictes, dont un couvre-feu.
Tandis que « nos soignants se battent pour leurs malades, de plus en plus nombreux, et que beaucoup de nos professionnels font fonctionner nos services essentiels, il est impératif que les mesures de confinement soient appliquées par tous nos concitoyens », souligne la cité nancéienne dans un communiqué.
Des règles qui ont encore parfois du mal à être intégrées et de fait respectées. Aussi, la décision a été prise à Nancy « d’interdire en journée tout regroupement de plus de deux personnes âgées de plus de 10 ans sur l’espace public et d’instaurer un couvre feu de 22h à 5h ».
Deux mesures très fortes qui entreront en application dès ce vendredi 27 mars. « Elles dureront tant que la mesure nationale de confinement sera en vigueur », précise la Ville, s’appuyant sur l’état d’urgence sanitaire décrété par le gouvernement français.
Une trentaine de villes concernées
Au niveau local, ces principes de précaution seront encadrés par un arrêté du préfet de Meurthe-et-Moselle, avec l’approbation des maires des communes limitrophes, ajoute le premier magistrat de Nancy.
Les maires de plus d’une trentaine de villes françaises – en majorité dans le sud du pays – ont déjà mis en place un couvre-feu, à l’instar de Nice ou Perpignan. Mais aussi Mulhouse, actuellement la plus durement frappée par l’épidémie de coronavirus.
L’instauration d’un couvre-feu est notamment réclamée par les forces de l’ordre, en première ligne pour veiller au respect du confinement de la population.
LQ