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Concerts et sérigraphies s’affichent avec la première édition du Schmirfest


Le sérigraphe Loïc Streiff, cofondateur du Schmirlab, songe au Schmirfest depuis près de quatre ans.

Du 6 au 27 septembre, le Schmirfest s’installera dans plusieurs lieux de Metz, alliant concerts de musique et expositions de sérigraphies. Organisée par l’association du Schmirlab, cette dernière met en lien ces deux mondes pas si éloignés.

Du samedi 6 au samedi 27 septembre, la première édition du Schmirfest s’installera dans différents lieux de Metz. Des concerts se mêleront à plusieurs expositions d’affiches sérigraphiées. La première, le 6 septembre, prendra place au Schmirlab de 17 h à 22 h, avec le groupe de Arsch punk industriel, Muckrackers. Originaires de la vallée de la Fensch, ils exposent également leurs affiches sérigraphiées, en parallèle de leur concert.

Mais les expositions ne se tiendront pas seulement au Schmirlab, car «la galerie est trop petite. Ça permet aussi à chacun d’avoir son exposition», confie Loïc Streiff. Avec la répartition des œuvres, des vernissages vont avoir lieu tout au long l’événement. «Ce sera un vernithon», un marathon de vernissages comme le visualise le bénévole de l’association.

Dix membres composent aujourd’hui l’association Schmirlab. Mais pour le Schmirfest, Loïc Streiff a «l’idée en tête depuis trois ou quatre ans». Tout est parti des affiches de concerts sérigraphiés qui se sont développées dans les années 1990 avec la venue de groupes rock, punk et grunge dans des salles de concert spécifiques. Des artistes proposaient alors des visuels en lien avec la musique des groupes, tout en y apposant leur touche graphique.

Cette culture des «gig poster » se poursuit depuis, même si elle reste encore peu connue. Cette première édition permettra ainsi aux visiteurs de découvrir des illustrations rares et tirées en quelques dizaines ou centaines d’exemplaires seulement. «Ce sont comme des affiches alternatives, pour des dates précises», explique le bénévole.

Des pièces presque uniques à découvrir

Avec son alias Loäc, le sérigraphe s’est lui-même occupé de l’affiche des festivités : «Il n’y a qu’une couleur pour que les intéressés puissent tirer eux-mêmes leur affiche. Ça nous permet de montrer la pratique.» D’autres artistes viendront sur les lieux du Schmirfest, afin que les curieux puissent sérigraphier eux-mêmes leurs affiches, avec du matériel mis à disposition.

Avec le concert de clôture à la Chapelle des Trinitaires le samedi 27 septembre, une exposition aura lieu dans le cloître avec des pièces de la collection du gérant de la boutique L’oiseau rare, qui a rassemblé et conservé nombre d’affiches de concerts de Metz datant, pour la plupart, des années 1990.

Dans le même temps, plusieurs groupes se produiront sur place : Maria Violenza, Warietta, Trotski Nautique, les Fils de Flûte, et même une marionnettiste, Madame Rita.

L’association a dû faire des choix sur les artistes musicaux et graphiques à inviter pour cette première édition. D’autres artistes pourraient être invités si un deuxième volet avait lieu l’année prochaine.

Nicolas Pelouas
(Le Républicain lorrain)

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