Le ministre du Travail, Nicolas Schmit, a reçu mercredi des représentants de travailleurs frontaliers français pour leur signifier « son plein appui et son engagement de s’opposer » au souhait de l’UE visant à réviser les règles en matière de sécurité sociale et prestations de chômage.
Autour de la table et du ministre, des membres du Comité de défense et d’initiatives des frontaliers au Luxembourg ainsi que le Comité de défense des travailleurs frontaliers de la Moselle. Le député luxembourgeois Georges Engel, en tant que président de la commission dédiée à la Chambre, avait également pris place.
Tous ont échangé « dans un esprit constructif et équitable » sur les conséquences de la volonté de la Commission européenne de réformer les différents systèmes de sécurité sociale, comprenant une révision des règles en matière de paiement des indemnités de chômage des demandeurs frontaliers et de leur suivi.
Travailleurs frontaliers et Luxembourg ont pu exprimer une convergence des vues sur le sujet, selon un communiqué du ministère. Le ministre dit avoir « pris bonne note des doléances exprimées ». La délégation frontalière a par ailleurs insisté sur le fait que, pour les travailleurs, « le véritable centre d’intérêt reste le pays de résidence ». En précisant en outre que la proposition de la Commission européenne « risque fortement de porter préjudice à la libre circulation et à la protection sociale des travailleurs concernés ».