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Ce Messin fait 480 kilomètres en autostop avec sa grand-mère de 89 ans


Le Messin Jules Riss a fait près de 500 km en autostop en Bretagne avec sa grand-mère, Thérèse. (Photo DR)

Jules Riss, 25 ans, originaire de Metz, a parcouru en juin dernier 480 kilomètres en autostop en Bretagne, en deux jours. Il ne voyageait pas seul : Thérèse, sa grand-mère de 89 ans, était présente à ses côtés. Si Jules est un habitué, c’était une grande première pour Thérèse.

« Je n’étais pas persuadé qu’elle le ferait ! », sourit Jules Riss. Finalement, Thérèse l’a fait. Grand-mère et petit-fils ont parcouru 480 kilomètres en Bretagne en juin dernier. Ils ont voyagé de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) à Concarneau (Finistère), soit près de 200 kilomètres, aller-retour, en deux jours.

« Pour l’aller, on a fait 260 kilomètres. Tout a été si facile qu’on a eu le temps de visiter la région, sinon on allait arriver trop tôt à Concarneau. On nous a même fait faire des détours par la côte », relate Jules.

Le jeune homme est un habitué de l’autostop. Il a déjà relié Metz à Vienne. Mais ses grands-parents étaient toujours anxieux de le voir partir ainsi. Il a finalement convaincu sa grand-mère de le suivre pour un week-end.

« Les automobilistes curieux et admiratifs  »

« Au début, elle suivait à reculons, elle ne voulait pas porter le carton ou lever le pouce », se souvient Jules. Mais quand Thérèse voit que la première voiture qu’ils rencontrent les prend immédiatement à bord, elle commence à y prendre goût. Au premier rond-point où ils sont déposés, ils ont attendu à peine cinq minutes pour remonter dans une voiture.

« Elle était comme une enfant !, sourit le Messin. Les gens étaient surtout étonnés de voir une grand-mère de 89 ans et son petit-fils faire du stop. Les conducteurs étaient curieux et admiratifs : tellement de personnes lui ont fait des compliments ! C’était une pure dose de bonheur ».

Bientôt repartis pour un tour ?

Pour l’aller-retour, ils ont croisé la route d’une quinzaine de conducteurs. De belles rencontres s’ensuivent parfois. Thérèse, originaire du Sud-Ouest, fait la rencontre de deux femmes originaires de cette région, de Penne-d’Agenais (Lot-et-Garonne). Encore mieux, il apparaît que le père de Thérèse a participé à la construction du pont de cette même ville. « Ils ont commencé à parler des gens de la commune ! », relate Jules.

Autre expérience : le dernier conducteur à les avoir pris à bord a fait un détour de près de 20 kilomètres. « Il nous a déposés devant chez nous », se souvient Jules.

L’expérience a tellement plu à Thérèse qu’elle est prête à réitérer l’expérience au printemps prochain, pour aller jusqu’à la pointe de la Bretagne. « Je recommanderai à tout le monde de faire de l’autostop. N’ayez pas peur de vous lancer ! », appelle le Messin. Alors, prêts à tenter l’expérience ?