La centrale nucléaire de Cattenom, via un communiqué diffusé mardi soir, a informé qu’un intervenant externe avait été contaminé par de la poussière radioactive vendredi.
«Vendredi, un intervenant d’une entreprise partenaire est intervenu dans la partie nucléaire des installations pour un repli de chantier sur l’unité de production n° 3. Lors des contrôles systématiques réalisés à la sortie de la zone nucléaire, le portique de contrôle radiologique a permis de détecter que l’intervenant s’est contaminé sur l’avant-bras droit», a indiqué, mardi, peu après 21 h, via un communiqué, la centrale nucléaire de Cattenom.
«La poussière active à l’origine de cette contamination a été retirée immédiatement. De manière conservatoire, donc majorante, nous avons considéré que la poussière active était présente sur sa peau depuis le début de son activité. Les analyses réalisées ont permis d’estimer que l’exposition* à laquelle le salarié a été soumis est inférieure à la limite réglementaire annuelle», complète la centrale.
Le communiqué se poursuit en soulignant que «conformément à nos procédures, cette exposition, étant supérieure au quart de la limite réglementaire pour la surface de la peau, doit faire l’objet d’une déclaration d’un événement significatif radioprotection de niveau 1. Ce niveau d’exposition radiologique n’a pas de conséquence sur la santé et n’implique donc aucun suivi médical».
La direction de la centrale de Cattenom a déclaré cet événement à l’Autorité de sûreté nucléaire mardi au niveau 1 de l’échelle INES qui compte 7 échelons, en raison du dépassement du quart de la limite réglementaire d’exposition pour cet intervenant.
* Pour les intervenants réalisant des activités en zone nucléaire, les limites réglementaires annuelles sont, pour 12 mois consécutifs, de 20 mSv pour le corps entier et de 500 mSv pour une surface de 1 cm2 de la peau.
LQ
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