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Cadenas d’amour à Metz : des ruptures fracassantes…


Photo RL/LMaury Golini

À Metz, ce n’est pas la quantité de cadenas accrochés aux ponts qui pose problème… Mais leur démontage, en force, par des amoureux éconduits…

Depuis le mois de juin, le pont des Arts, à Paris, est débarrassé du million de cadenas d’amour (45 tonnes !) accrochés là par des couples du monde entier. Devenu l’un des lieux les plus en vue de la capitale pour les touristes étrangers, l’ouvrage posait surtout problème à la Ville de Paris en matière de sécurité.

À Metz, on est loin d’approcher le nombre impressionnant de cadenas comptabilisés dans la capitale. Aucun risque donc, pour l’heure, de voir la rambarde de la rue de la Garde tomber dans le bras de la Moselle ou celle de la passerelle du Graoully, près des Arènes, tomber dans la Seille.

Oui mais voilà, ce n’est pas pour autant que les cadenas accrochés par les amoureux messins ne posent pas problème. A fortiori sur la passerelle du Graoully, où quelques amoureux éconduits n’ont pas trouvé mieux que d’enlever eux-mêmes le cadenas dont ils avaient jeté la clé quelques mois (années) auparavant. Causant ainsi d’importants dégâts sur les grilles de la passerelle.

Si le sujet peut prêter à sourire, on le prend très au sérieux à la Ville de Metz puisque des travaux de rénovation vont devoir être entrepris sur la fameuse passerelle. Bon d’accord, Dominique Gros n’en est pas encore au point de prendre un arrêté municipal interdisant aux couples séparés de détruire l’ancien fruit de leur amour. Mais si ces derniers pouvaient éviter de s’attaquer au patrimoine communal…

Fabien Surmonne (Le Républicain Lorrain)