Depuis plus d’un mois, l’Administration des transports publics du Luxembourg a supprimé les bus entre Rodange et Mont-Saint-Martin après 18h30. Elle pointe une « hausse des agressions » des chauffeurs, côté français, où les travailleurs transfrontaliers se retrouvent livrés à eux-mêmes
Dans l’« affaire » des lignes de bus transfrontalières 703 (reliant Luxembourg à Mont-Saint-Martin en passant par Pétange) et 732 (reliant Rodange à Saint-Charles en passant par Longwy) supprimées la nuit et bientôt également en journée par l’Administration des transports publics du Grand-Duché, les élus de Mont-Saint-Martin font un constat simple.
« Au Luxembourg, il y a les communes, et au-dessus l’État. Chez nous, au-dessus des communes, on a différentes strates avant l’État. Voilà pourquoi s’unir avec les intercommunalités frontalières, comme le propose Pierre Cuny, maire de Thionville et président de la Communauté d’agglomération (CA) Portes de France-Thionville nous permettraient de parler au nom de 550 000 habitants directement à l’État luxembourgeois, dans ce type de dossiers comme dans d’autres », avance Serge De Carli, maire de Mont-Saint-Martin et président du Grand Longwy.
Une demande
Mais avant cela, il va falloir trouver des relais à tous les niveaux : sous-préfecture, préfecture, etc. Martine Etienne, la députée de la troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle, devrait ainsi intervenir à l’Assemblée nationale sur le sujet.
Ce mardi, à 18 h, une réunion publique sur ce thème est organisée à la médiathèque Louis-Aragon de Mont-Saint-Martin.