L’image du travailleur français est parfois négative au Grand-Duché. Il paraît qu’il ne fait aucun effort pour s’intéresser à la vie du Luxembourg et qu’il pense que tout lui est dû car il vient de loin…
Les frontaliers que nous avons rencontrés lundi chez le ministre François Bausch ne correspondaient en rien à ce cliché ! Les «Râleurs du TER» ont maintes fois insisté sur le fait que la circulation était pénible pour tout le monde au Luxembourg, «que l’on vive à Strassen ou à Metz». Ils ont aussi répété leur attachement sans faux-semblant à un pays «qui prend la peine de les écouter, qui préserve le bien vivre ensemble». Une jeune femme s’est même fait la réflexion : «Après tout, on ne fait que travailler et payer nos impôts ici, les Luxembourgeois ne nous doivent rien.»
Bon, pas exactement non plus… les frontaliers, qu’ils soient belges, allemands ou français, pèsent précisément la moitié du PIB du Luxembourg !
Hubert Gamelon