Ce jeudi, le directeur de Codic France, Christophe Sirot était à Farébersviller, près de Saint-Avold, pour confirmer que B’est, son projet phare, avec 55 000 m² de commerces et loisirs, est sur la bonne voie. Ouverture prévue dans deux ans avec 750 emplois à la clé.
Le centre commercial B’est sera construit à Farébersviller, en pleine campagne, sur un terrain de 30 hectares situé le long de l’autoroute A4, à une heure du Luxembourg et à 30 minutes de Metz. Le projet : 55 000 m² de commerces et de loisirs, avec un hypermarché Auchan et 70 boutiques ainsi qu’un parc B’fun comprenant un parcours aventure, une ferme éducative, un bowling, un mur d’escalade, des restaurants.
Dix ans que Codic France travaille sur le projet Grand Fare, rebaptisé B’est. Où en est votre centre commercial à Farébersviller ?
Christophe Sirot, directeur général de Codic France, promoteur immobilier : « Le projet progresse. Après dix ans de négociations, toutes les autorisations sont désormais obtenues pour finaliser notre complexe de commerce et de loisirs de 55 000 m², situé le long de l’autoroute A4 dans une zone de chalandise de 260 000 personnes. Les travaux de terrassement débutent en mai pour une ouverture de B’est première quinzaine de mars 2018. »
Des rumeurs continuent pourtant à se propager dans l’Est mosellan disant que B’est ne se fera jamais. Votre réaction ?
« Nous avons l’habitude. Dans tous nos projets, nous avons à faire face à deux types de rumeurs. Avant, pour dire que cela ne se fera pas. Une fois que les travaux ont commencé, pour affirmer que cela ne fonctionnera pas. Nos accords sont bouclés avec les entreprises de BTP pour pouvoir démarrer le chantier et je me déplace à la mairie de Farébersviller pour le lancement officiel et dire aux élus que tout ce qu’on leur a annoncé se fera. »
Quelle est votre ambition pour B’est ?
« Ce n’est pas uniquement un projet de commerces, mais un projet de vie, avec 750 emplois à la clé. Nous nous installons sur 30 hectares, à côté de la Mégazone de Farébersviller-Henriville, et de terrains disponibles qui doivent accueillir d’autres activités économiques. Nous serons une locomotive. Je rappelle que Codic investit 150 millions d’euros.
B’est abritera, en plus de ses commerces, un pôle de loisirs et de restauration baptisé B’Fun. Grâce à cet espace, nous allons créer de l’animation et attirer des usagers supplémentaires, des écoliers, des touristes, qui viendront s’additionner aux 5,5 à 6 millions de visiteurs attendus. »
Comment se présentera votre zone de commerces et de loisirs ?
« Le concept et l’exploitation du pôle loisirs sont finalisés. B’fun comportera une partie extérieure, avec un hectare de jardins qui abritera un parcours aventure, une ferme éducative, une boutique circuit court dédiée à la distribution des produits locaux.
La partie intérieure se développera sur un peu moins de 6 000 m². Elle accueillera des activités essentiellement tournées vers la famille, avec bowling, mur d’escalade, salle de sport et de fitness, quatre restaurants. Pour l’hypermarché, nous avions d’abord engagé la discussion avec Carrefour, mais nous avons finalement retenu l’enseigne Auchan sur un format de 8 000 m² de surface commerciale.
En ce qui concerne les 70 boutiques, elles proposeront autre chose que ce qui existe déjà dans la zone de chalandise. Nous pouvons déjà annoncer la présence de H & M sur une surface d’environ 2 000 m², de Sephora. D’autres enseignes ont signé comme Optic 2000 ou Gifi. Environ 70 % de nos surfaces commerciales sont déjà réservées. »
Comment comptez-vous faire la différence ?
« Aujourd’hui, le commerce doit mettre en avant la qualité du lieu et de l’offre. Il doit se réinventer et se réorienter, proposer de nouveaux services. C’est l’ambition que nous avons en offrant aux consommateurs la possibilité de se divertir et de faire leurs courses dans un même endroit.
Nous allons aussi nous démarquer au niveau des bâtiments, en privilégiant la qualité architecturale et environnementale. A l’issue du projet subsisteront 18 hectares d’espaces verts et tout a été imaginé pour que notre centre s’intègre le mieux possible dans la campagne environnante, avec le moins d’impact possible en termes de consommations d’énergie et d’eau. »
Josette Briot (Le Républicain lorrain)